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J'aime la chair des femmes du même amour que j'aime l'herbe, les rivières, la mer.
(Maupassant)
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Au début, lorsqu'il n'y a rien
Qu'un rêve qui scintille doucement
Que ta peur a l'air de se cacher
Au plus profond de ton esprit
Et bien j'ai pleuré,
Toute seule, des larmes remplies de fierté
Dans un monde aussi dur que l'acier,
Aussi dur que la pierre
Mais quand j'entends la musique,
Je ferme les yeux
M'imprègne du rythme
Pour qu'il m'entoure
Et j'exprime ce qu'il y a dans mon coeur
[Refrain]
Quel sentiment
Tellement magique
Je peux avoir le tout, maintenant je peux danser toute ma vie
Rassemble toute ta passion,
Et fais en sorte que ton souhait se réalise
Les images s'animent, tu peux danser à travers toute ta vie
Maintenant j'entends la musique,
Je ferme les yeux et le rythme, c'est moi
Dans un flash cela prend tout ce qu'il y a
Dans mon coeur
[Refrain]
Quel sentiment
Tellement magique
Je peux avoir le tout, maintenant je peux danser toute ma vie
Rassemble toute ta passion,
Et fais en sorte que ton souhait se réalise
Les images s'animent, maintenant je peux danser à travers toute ma vie
Quel sentiment.
Quel sentiment JE SUIS LA MUSIQUE MAINTENANT
Tellement magique MUSIQUE MAINTENANT
Les images s'animent, tu peux danser à travers toute ta vie
Quel sentiment, JE PEUX VRAIMENT AVOIR LE TOUT
Quel sentiment, LES IMAGES S'ANIMENT QUAND J'APPELLE
Je peux l'avoir tout, JE PEUX VRAIMENT AVOIR LE TOUT
J'ai ai le tout LES IMAGES S'ANIMENT QUAND J'APPELLE
L'APPEL L'APPEL L'APPEL L'APPEL QUEL SENTIMENT
Je peux avoir le tout TELLEMENT MAGIQUE
Tellement magique RASSEMBLE TOUTE TA PASSION
ET FAIS EN SORTE QUE TON SOUHAIT SE REALISE
Et fais en sorte qu'elle se réalise QUEL SENTIMENT
Quel sentiment TELLEMENT MAGIQUE
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La croyance en Dieu fait et doit faire presque autant de fanatiques que de croyants. Partout où l'on admet un Dieu, il y a un culte; partout où il y a un culte, l'ordre naturel des devoirs moraux est renversé, et la morale corrompue. Tôt ou tard, il vient un moment où la notion qui a empêché de voler un écu fait égorger cent mille hommes.(Diderot)
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la belle au bois
Vient de rendre l'âme
Mais je serai son homme
A travers toute cette femme
Oui, esprit es-tu là ?
Au rendez-vous des libertins
J'ai pris avec moi
Des femmes jusqu'au petit matin
Au nom de la rose
Mon amie la femme
Prête-moi ton corps
Pour écrire des choses
A celle qui m'attend au ciel
Et que j'adore
Au nom de la rose
Mon amie la femme
Prête-moi ton corps
Ouvrez vos maisons closes
A celle qui descend du ciel
Et que j'adore
Tu étais l'héritière
Du pêché originel
Reviens sur Terre
Me redonner le goût du sel
Habite leur corps
Tu as les plus belles croupes
Que j'ai posées sur un lit de cristal
Habite leurs corps
Nous allons être seul couple
Qui va oser se prendre avec des griffes de métal
Au nom de la rose
Mon amie la femme
Prête-moi ton corps
Pour écrire des choses
A celle qui m'attend au ciel
Et que j'adore
Au nom de la rose
Mon amie la femme
Prête-moi ton corps
Ouvrez vos maisons closes
A celle qui descend du ciel
Et que j'adore
Matérialise-toi
Dans un moule de chair
On réalisera
Ce qui t'est le plus cher
Au nom de la rose
Mon amie la femme
Prête-moi ton corps
Ouvrez vos maisons closes
A celle qui descend du ciel
Et que j'adore
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Robert Desnos est un poète français né le 4 juillet 1900 à Paris, mort le 5 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt en Tchécoslovaquie.
Le 22 février 1944, on l'avertit que la Gestapo va venir le prendre mais il refuse que ce soit Youki (qui se drogue à l'éther) qui subisse les représailles et éventuellement la torture. Il est incarcéré à Compiègne. Malgré les interventions de ses amis, parmi lesquels Georges Suarez, directeur d'Aujourd'hui, il sera déporté au camp de Flöha en Saxe, où il restera un an. Libéré, il s'éteint au camp de concentration de Térézin de misère, d’épuisement et du typhus, non sans nous laisser à travers sa correspondance avec sa femme Youki, encore une fois une leçon de courage, d'amour et de liberté. « Ce n'est pas la poésie qui doit être libre, c'est le poète ».
Robert Desnos est enterré au cimetière du Montparnasse à Paris.Tu portais dans ta voix comme un chant de Nerval
Quand tu parlais du sang jeune homme singulier
Scandant la cruauté de tes vers réguliers
Le rire des bouchers t'escortait dans les Halles
Tu avais en ces jours ces accents de gageure
Que j'entends retentir à travers les années
Poète de vingt ans d'avance assassiné
Et que vengeaient déjà le blasphème et l'injure
Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
Là-bas où le destin de notre siècle saigne
Debout sous un porche avec un cornet de frites
Te voilà par mauvais temps près de Saint-Merry
Dévisageant le monde avec effronterie
De ton regard pareil à celui d'Amphitrite
Enorme et palpitant d'une pâle buée
Et le sol à ton pied comme au sein nu l'écume
Se couvre de mégots de crachats de légumes
Dans les pas de la pluie et des prostituées
Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
Là-bas où le destin de notre siècle saigne
Et c'est encore toi sans fin qui te promènes
Berger des longs désirs et des songes brisés
Sous les arbres obscurs dans les Champs-Elysées
Jusqu'à l'épuisement de la nuit ton domaine
O la Gare de l'Est et le premier croissant
Le café noir qu'on prend près du percolateur
Les journaux frais les boulevards pleins de senteur
Les bouches du métro qui captent les passants
Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
Là-bas où le destin de notre siècle saigne
La ville un peu partout garde de ton passage
Une ombre de couleur à ses frontons salis
Et quand le jour se lève au Sacré-Coeur pâli
Quand sur le Panthéon comme un équarissage
Le crépuscule met ses lambeaux écorchés
Quand le vent hurle aux loups dessous le Pont-au-Change
Quand le soleil au Bois roule avec les oranges
Quand la lune s'assied de clocher en clocher
Je pense à toi Desnos qui partis de Compiègne
Comme un soir en dormant tu nous en fis récit
Accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie
Là-bas où le destin de notre siècle saigne
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