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  • plus jamais ça?avec l' intolèrance de certain,je n en suis pas sure..

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  • N'ayez pas peur d'aimer: aimez de tout votre cœur, mais n'attendez pas tout de l'autre. Il n'est que ce qu'il est.
    Catherine Bensaid


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  • Ça commence par un moment de flottement quand le soleil recule
    Un parfum d’hésitation qu’on appelle le crépuscule
    Les dernières heures du jour sont avalées par l’horizon,
    Pour que la nuit règne sans partage , elle a gagné , elle a raison
    En fait j’aime cette instant , j’ vois le changement d’atmosphère
    Et si j’y pense un peu j’ me demande comment ça peut se faire
    Ce miracle quotidien ,le perpétuel mystère qui fait qu’en quelques secondes on passe du coté obscur de la terre
    Voici une note pour la nuit, les nuits, les miennes les tiennes
    Je ne sais pas comment tu les vis moi mes nuits m’appartiennent
    Je les regarde je les visite c’est mon royaume mon château
    Je les aime et c’est tant mieux parce que j’aime pas me coucher tôt
    J’ te parle pas des nuits parisiennes, des lumières et des décibels
    J’ préfère celles du silence et d’ la pénombre qui est si belle
    J’te parle pas des nuits en boite, celles des branleurs et celles des poufs
    Je préfère les trottoirs vides quand la ville reprend son souffle
    Comment exprimer ce que la nuit m’inspire
    Ce qu’elle nous suggère et ce qu ‘elle respire
    Ce moment d’obscurité qui met en lumière nos fissures
    L’ambiguïté en manteau noir, la nuit fait peur, la nuit rassure
    En tout cas c’ qui est sur c’est qu’elle influence nos cerveaux
    Prend pas de grandes décisions la nuit tu sais jamais ce que ça vaut
    Pourtant elle peut être parfois un moment d’ extrême lucidité
    Et c’est souvent la nuit qu’ tu crois détenir la vérité
    Chaque nuit la suspicion fête son anniversaire
    Et quand tu croises un mec dans la rue il te matte comme un adversaire
    Y’a des regards méfiants, menaçants ou pleins de panique
    En tout cas c’ qui est bien la nuit c’est qu’ y a personne sur le périphérique
    Et si t’as pas de voiture surtout loupe pas le dernier métro
    Sinon tu raques un taxi ou tu dors avec les char - clo
    Tu découvres alors que la lune n’est pas toujours blonde
    Tu découvres la vraie nuit, son vrai rythme et son vrai monde
    C’est vrai que la faune de la nuit est assez particulière
    Y’ a ceux qui taffent ,y’a ceux qui sortent pour voir les putes ou boire une bière
    La police est là aussi alors on peut se manger quelques claques
    Quand on répond un peu trop fort lors d’un contrôle de la BAC
    Dans ta nuit la journée qui vient de finir se reflète
    Tu fais ton p’tit bilan , journée de galère ou jour de fête
    Si t’as peur du lendemain tu penses aux proverbes un peu balourds
    « la nuit porte conseil » ou bien « demain il fera jour »
    Voici une note pour la nuit, douce nuit d’été, ou longue nuit d’hiver
    Nuit calme et reposée ou nuit trop riche en faits divers
    Nuit blanche lors d’une nuit noire où même la lune s’est dérobée
    J’ te propose juste quelques photos de notre monde , face B
    Voici une note pour la nuit qui nous a vu remplir tellement de pages
    Qu’à cet instant je la fixe sur ma feuille comme un hommage
    Elle offre au poète tellement d’heures sans bruit
    A c’ qui parait la nuit tous les stylos sont pris


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  • C'en est bien fini
    Nous ne verrons plus
    De l'Andalousie
    Les gitans venus
    La chemise ouverte
    Sur leur peau brûlée
    Les roulottes vertes
    Au milieu des blés
    Et coquelicot
    Pavot arraché
    Les grands calicots
    Place du marché

    Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
    Nous vivons le temps des derniers Tziganes

    Disparus l'enfant
    Voleur de cerceaux
    Les chevaux piaffants
    De tous leurs naseaux
    Disparus les ânes
    Avec leurs paniers
    Les belles gitanes
    Sous les marronniers
    En ce temps qui va
    Qui va dévorant
    On n'a plus le droit
    D'être différent

    Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
    Nous vivons le temps des derniers Tziganes

    Plus de feux de camp
    Près des HLM
    Révolu le temps
    Des anciens bohèmes
    Finis l'esplanade
    Et les tambourins
    Les derniers nomades
    Claquent dans leurs mains
    Et la liberté
    Femme de gitan
    Tombe poignardée
    Sous l'effet du temps

    Le ciel se fait lourd, les roses se fanent
    Nous vivons le temps des derniers Tziganes

    Paroles: Michelle Senlis. Musique: Jean Ferrat

     


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  • Ma vie était un minuit éternel et immuable. Pour moi, c'était inévitable, il sera toujours minuit. Alors comment était-il possible que le soleil se lève, là, maintenant, au milieu de ce minuit?(Stephanie Meyer)


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