• Tu me manque, ce n’est pas par moments, ce n’est pas par une heure le matin, ni une heure le soir. Tu me manque constamment. Je pense à toi tous le temps, le jour, la nuit. Il m’arrive même de rêver de toi. Cela peut paraitre insignifiant pour certains, mais pour moi ca veut dire beaucoup de choses, cela veut surtout dire que j ♥ Je t’aime ♥ 



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  • Je ne sais partager que l'amour, non la haine.(Sophocle)



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  • C'est une émission formidable
    Sur les problèmes de société
    Où des héros et des minables
    Vous parlent en toute liberté
    Sont-ils victimes sont-ils coupables
    Ce soir voici pour commencer
    Quelques racketteurs redoutables
    Qui font la sortie des lycées
    Ils vont pour vous se mettre à table
    A condition d'être masqués
    Un témoignage inoubliable
    Un grand moment de vérité

    Ce soir ce soir
    Après la roue de la fortune
    Les racketteurs les racketteurs
    Sont à la une

    C'est une émission fantastique
    Où vous avez un rôle à jouer
    Un rôle moral un rôle civique
    Pour nous aider à retrouver
    Tous ceux dont on est sans nouvelles
    Disparus volatilisés
    Ce soir je vous lance un appel
    Vous seuls pouvez nous renseigner
    Dans quels bas-fonds la malheureuse
    A-t-elle un jour pu s'égarer
    A quelles man?uvres très douteuses
    A-t-elle fini par se livrer

    Ce soir ce soir
    Après la roue de la fortune
    La main d'ma s?ur la main d'ma s?ur
    Est à la une

    C'est une émission fracassante
    Sur les tréfonds d'la société
    Une tranche de vie saignante
    Que vous ne pouvez pas manquer
    Un homme qui a payé sa dette
    Vingt ans de prison mérités
    Reconstituera en direct
    Le crime qu'il a perpétré
    Tout ce qui s'passait dans sa tête
    Combien de fric il a touché
    En appuyant sur la gâchette
    Pour refroidir un député

    Ce soir ce soir
    Après la roue de la fortune
    Les assassins les assassins
    Sont à la une

    C'est une série faramineuse
    De grands débats télévisés
    De controverses fabuleuses
    De face à face sans pitié
    Entre qui saigne et qui charcute
    Entre bourreaux et torturés
    Entre un ripou et une pute
    Un délateur un dénoncé
    Entre un para et un fellouze
    Entre un violeur et des violées
    Et puis comme une apothéose
    Entre SS et déportés

    Ce soir ce soir
    Après la roue de la fortune
    Un PAF obscène un PAF obscène
    Est à la une

     


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  • La Mémoire Et La MerLéo Ferré

    La marée, je l'ai dans le coeur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite soeur, de mon enfance et de mon cygne
    Un bateau, ça dépend comment
    On l'arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années lumières et j'en laisse
    Je suis le fantôme jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baiser
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts de sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l'écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au raz des rocs qui se consument
    Ö l'ange des plaisirs perdus
    Ö rumeurs d'une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu'un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    Ö parfum rare des salants
    Dans le poivre feu des gerçures
    Quand j'allais, géométrisant,
    Mon âme au creux de ta blessure
    Dans le désordre de ton cul
    Poissé dans des draps d'aube fine
    Je voyais un vitrail de plus,
    Et toi fille verte, mon spleen

    Les coquillages figurant
    Sous les sunlights cassés liquides
    Jouent de la castagnette tans
    Qu'on dirait l'Espagne livide


    Dieux de granits, ayez pitié
    De leur vocation de parure
    Quand le couteau vient s'immiscer
    Dans leur castagnette figure
    Et je voyais ce qu'on pressent
    Quand on pressent l'entrevoyure
    Entre les persiennes du sang
    Et que les globules figurent
    Une mathématique bleue,
    Sur cette mer jamais étale
    D'où me remonte peu à peu
    Cette mémoire des étoiles

    Cette rumeur qui vient de là
    Sous l'arc copain où je m'aveugle
    Ces mains qui me font du fla-fla
    Ces mains ruminantes qui meuglent
    Cette rumeur me suit longtemps
    Comme un mendiant sous l'anathème
    Comme l'ombre qui perd son temps
    À dessiner mon théorème
    Et sous mon maquillage roux
    S'en vient battre comme une porte
    Cette rumeur qui va debout
    Dans la rue, aux musiques mortes
    C'est fini, la mer, c'est fini
    Sur la plage, le sable bêle
    Comme des moutons d'infini...
    Quand la mer bergère m'appelle

     


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  • Mon amour, sur l'eau des fontaines, mon amour
    Ou le vent les amènent, mon amour
    Le soir tombé, qu'on voit flotté
    Des pétales de roses

    Mon amour et des murs se gercent mon amour
    Au soleil au vent à l'averse et aux années qui vont passant
    Depuis le matin de mai qu'ils sont venus
    Et quand chantant, soudain ils ont écrit sur les murs du bout de leur fusil
    De bien étranges choses

    Mon amour, le rosier suit les traces, mon amour
    Sur le mur et enlace, mon amour
    Leurs noms gravés et chaque été
    D'un beau rouge sont les roses

    Mon amour, sèche les fontaines, mon amour
    Au soleil au vent de la plaine et aux années qui vont passant
    Depuis le matin de mai qu'il sont venus
    La fleur au cœur, les pieds nus, le pas lent
    Et les yeux éclairés d'un étrange sourire

    Et sur ce mur lorsque le soir descend
    On croirait voir des taches de sang
    Ce ne sont que des roses !
    Aranjuez, mon amour


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  • L'amour est le seul rêve qui ne se rêve pas.
    Fort (Paul)



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