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Hier soir quand je rentrais
me caler devant ma télé
j'ai été abordé
par un type un peu barré
Il ne me voulait pas de mal
c'était juste un marginal
Il voulait me demander des sous
je l'ai évité comme un trou
J'dis pas bonjour aux sales clochards
Ils servent à rien ce sont des crétins
Je préfère ne pas les voir
Ils valent pas mieux que leurs putains de chiens
Le clodo a insisté
Chose rare je le reconnais
Il était dans le besoin
Il m'a dit qu'il avait faim
Mais je ne suis pas dupe
J'ai flairé l'entourlupe
De déchet voulait de l'alcool
D'ailleurs il puait le gazole
J'dis pas bonjour aux sales clochards
Ils servent à rien ce sont des crétins
Je préfère ne pas les voir
Ils valent pas mieux que leurs putains de chiens
(partie chanté par Wilfried):
Quand enfin il m'a lâché
Je me suis senti soulagé
J'ai toujours peur quand ils m'abordent
Qu'ils se jettent sur moi comme une horde
Je préfère garder mes sous
Ils picoleront pas comme des trous
D'ailleurs j'dis toujours que j'ai rien
Les clochards sont des crétins
J'aime pas les clochards
Il servent à rien et ils pensent qu'à boire
J'aime pas les clochards
Ils sentent le chien et ils sont bizarres
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Here I lie
Je me trouve ici
In a lost and lonely part of town
Dans une partie perdue et isolée de la ville
Held in time
Tenu dans le temps
In a world of tears I slowly drown
Je me noie lentement dans un monde de larmes
Goin' home
Rentrer à la maison
I just can't make it all alone
Je ne peux justement pas le faire tout seul
I really should be holding you
Je devrais vraiment avoir ton soutien
Holding you
Ton soutien
Loving you, loving you...
Ton amour, ton amour…
[Chorus]
[Refrain]
Tragedy
Tragédie
When the feeling's gone and you can't go on
Quand le sentiment s'en va et que tu ne peux pas continuer
It's tragedy
C'est tragédie
When the morning cries and you don't know why
Quand le matin pleure et tu ne sais pas pourquoi
It's hard to bear
C'est dur à supporter
With no-one to love you
Sans personne pour t'aimer
You're goin' nowhere
Tu ne vas nulle part
Tragedy
Tragédie
When you lose control and you got no soul
Quand tu perds le contrôle et que tu n'as plus d'âme
It's tragedy
C'est tragédie
When the morning cries and you don't know why
Quand le matin pleure et tu ne sais pas pourquoi
It's hard to bear
C'est difficile à supporter
With no-one beside you
Sans personne près de toi
You're goin' nowhere
Tu ne vas nulle part
Night and day
Nuit et jour
There's a burning down inside of me
Il y a une brûlure au fond à l'intérieur de moi
Burning love
Amour brûlant
With a yearning that won't let me be
Avec un désir qui ne me laissera pas être
Down I go
Je m'enfonce
And I just can't take it all alone
Et je ne peux justement pas le prendre tout seul
I really should be holding you
Je devrais vraiment avoir ton soutien
Holding you
Ton soutien
Loving you, loving you...
Ton amour, ton amour…
[Chorus]
[Refrain]
(X3)
(X3)
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UMP. 110 parlementaires pro-Fillon menacent de quitter le parti
qu'ils s'en aillent tous ces assistés que nous payons grassement avec nos impôts. ça nous fera des vacances et du repos pour notre cerveau.
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Dany Logan(1942-1984)
Nous y sommes Par Frédérique Vargas
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal.
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s’est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi ou crevez avec moi
Évidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, — attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille — récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer.
Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d’échappatoire, allons-y.
Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième Révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
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L'espoir est comme le ciel des nuits : il n'est pas coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile.
(Octave Feuillet)
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Le Doudou rêveur est un pacifiste convaincu,
mais devant ce guguss ,je sens que je me le ferais
bien aux petits pois(excuse moi Giuseppe)
Par contre ses fringues Chinoise me genent
les pauvres pigeons de giuseppe pas du tout
.
Voici un film de 14 minutes réalisé dans une certaine urgence. L'urgence de Giuseppe qui se voit aujourd'hui harcelé et qui après avoir été expulsé de son appartement, risque d'être expulsé de son quartier. Ce film tente de donner à voir et à entendre l'humanité de cet homme, les raisons de son engagement à accomplir la mission qu'il s'est donné quel que soit les obstacles qui se dressent sur sa route. Ce film vous fera entendre le positionnement des habitants, des passants, des commerçants ainsi que la vision de Giuseppe sur notre monde. Il dresse par là un portrait de ce que vit Giuseppe dans la rue.
N'hésitez pas à partager, à réagir, cliquez "j'aime" sur la page "les amis de Giuseppe" nous devons être nombreux à le soutenir. Merci de signer la pétition. https://11007.lapetition.be/
Le 19 sept 2012
Cela dépasse toute mesure... Absente de Paris il y a une quinzaine de jours pour des raisons familiales, la police sonne à ma porte. Mon fils les reçoit. Deux policiers en civil lui signifient que je dois cesser de prêter ma voiture à Guiseppe pour y mettre des pigeons et que si je continue je vais avoir des ennuis. La voiture de Giuseppe partant régulièrement à la fourrière, ma voiture (une Dyane utilitaire) servait donc depuis quelques temps à abriter quelques heures des pigeons malades, ceci le temps que la "société protectrice des oiseaux des villes" vienne les chercher. Nous avons alors obéis à la police, et il n'y avait plus de pigeons dans ma voiture. Les choses semblaient s'arrêter là.
Cependant, cette nuit, la vitre de ma voiture a été cassée. Ont été volé un sac de 25 kgs de graines pour oiseaux, 10 paquets de brioches, une salade et qq tomates. Uniquement des affaires qui appartenait à Guiseppe. Mes affaires pourtant nombreuses n'ont pas été touchées.
L'étau se resserre autour de Giuseppe et de ceux qui souhaitent l'aider. Je vous demande de partager la vidéo et son histoire le plus possible afin que nous puissions aider Giuseppe à aller au bout de son combat et que nous ne laissions pas ce quartier devenir aussi aseptisé que le veulent certains, qu'ils soient habitants, commerçants ou personnalité politique. Ne laissons pas le monde mettre à l'écart ceux qui ont encore la soif de combattre contre la haine, la méchanceté, la bêtise. Nourrir les oiseaux est un acte profondément humain, y vouer sa vie est un combat. Combattons avec Guiseppe pour un monde plus beau.cliquer sur le lien pour signer la petition https://11007.lapetition.be/
Merci a bo@ime pour cet article .
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