• Dans la Haute-Rue à Cologne
    Elle allait et venait le soir
    Offerte à tous en tout mignonne
    Puis buvait lasse des trottoirs
    Très tard dans les brasseries borgnes

    Elle se mettait sur la paille
    Pour un maquereau roux et rose
    C'était un juif il sentait l'ail
    Et l'avait venant de Formose
    Tirée d'un bordel de Changaï

    Je connais des gens de toutes sortes
    Ils n'égalent pas leurs destins
    Indécis comme feuilles mortes
    Leurs yeux sont des feux mal éteints
    Leurs cœurs bougent comme leurs portes


    votre commentaire
  • Un petit clic sur mon écran d'ordinateur,
    Et je me retrouve ici avec toi,
    La distance n'existe pas, et qu'importe le jour et l'heure,
    Si tu n'y es pas, il y a quand même un petit mot pour moi,

    On s'amuse ensemble, on fait des folies,
    D'autres jours c'est un peu plus sérieux,
    Mais je retrouve toujours a travers tes écrits,
    Ce qu'il faut pour rendre le ciel bleu,

    Je trouve toujours ce dont mon coeur a besoin,
    Et j'essaie de donner tout ce qu'il peut t'offrir
    Je ne sais pas si mes paroles te font du bien
    Mais les tiennes aident mon coeur à sourire,

    Je ressent tes peines, tes peurs, tes bonheurs et tes joies,
    Tu les partages avec moi en utilisant les mots,
    Et chaque fois que tu dis bonjour, ça va? je pense à toi...
    c'est comme si je recevais un cadeau.

    Je ne peux dire que je te connais vraiment,
    Sauf, bien sur, à travers tes écrits,
    Mais je peux dire sans hésiter un seul instant,
    Que pour moi, tu es devenue une amie

    Quand l´écran s´allume, je tape sur mon clavier 
    Tous les mots sans voix qu´on se dit avec les doigts 
    Et j´envoie dans la nuit 
    Un message pour celle qui 
    Me répondra OK pour un rendez-vous 

    Message électrique quand elle m´électronique 
    Je reçois sur mon écran tout son roman 
    On s´approche en multi 
    Et je l´attire en duo 
    Après OK, elle me code Marylou 

    Goodbye Marylou, goodbye Marylou 
    Goodbye Marylou, goodbye 

    Quand j´ai caressé son nom sur mon écran 
    Je me tape Marylou sur mon clavier 
    Quand elle se déshabille 
    Je lui mets avec les doigts 
    Message reçu OK, code Marylou 

    Goodbye Marylou, goodbye Marylou 
    Goodbye Marylou, goodbye Marylou 
    Marylou goodbye, Marylou goodbye 

    Quand la nuit se lève et couche avec le jour 
    La lumière vient du clavier de Marylou 
    Je m´envoie son pseudo 
    Mais c´est elle qui me reçoit 
    Jusqu´au petit jour, on se dit tout de nous 

    Quand l´écran s´allume, je tape sur mon clavier 
    Tous les mots sans voix qu´on se dit avec les doigts 
    Et j´envoie dans la nuit 
    Un message pour celle qui 
    M´a répondu OK pour un rendez-vous 

    Goodbye Marylou, goodbye Marylou 
    Goodbye Marylou, goodbye...



    votre commentaire

  • Le temps qui passe 
    jamais n'efface 
    les souvenirs des beaux jours passés. 

    Folle jeunesse 
    toi qui nous laisse 
    tant de tendresse 
    et de regrets... 

    Où est passée ma bohème? 
    Où sont passés les beaux jours? 
    Les nuits bercées de "je t'aime" 
    et des poèmes d'amour... 

    C'était le temps des romances 
    c'était le temps des discours 
    des choses sans importance 
    pourtant j'y pense toujours 
    pourtant j'y pense toujours. 

    Folle jeunesse 
    toi qui nous laisse 
    tant de tendresse 
    et de regrets... 

    Où est passée ma bohème? 
    Où sont passés les beaux jours? 
    Les nuits bercées de "je t'aime" 
    et les poèmes d'amour... 

    Les souvenirs me reviennent 
    aussi brûlants qu'autrefois 
    mon cœur est toujours le même 
    car ma bohème c'est toi 
    car ma bohème c'est toi... 

    Où est passée ma bohème? 
    Où sont passés les beaux jours? 
    Les nuits bercées de "je t'aime" 
    et des poèmes d'amour.



    2 commentaires
  •  


    1 commentaire

  • 1 commentaire
  • Si tu étais la terre
    Moi je serais semeur
    Tu serais ma moisson
    Ma loi
    Et je mourrais ravi
    De t'avoir vue en fleur
    M'endormant à jamais
    En toi

    Car je n'existe que par toi, par toi
    Si tu étais le temps
    Je serais sablier
    Et tu t'égrainerais en moi
    Si tu étais le vent
    Moi je serais voilier
    Et je me gonflerais de toi
    Si tu étais...
    Mais tu es plus encore mon amour
    Tu es, tu es...
    Et tu remplis mes jours
    Tu es de vie
    Tu es d'amour
    Tu es...

    Si tu étais la route et tes yeux l'horizon
    Je te suivrais confiant
    Je serais vagabond
    Pour épouser ta voix
    Moi je serais chanson
    Si tu étais émoi
    Je serais le frisson

    Car je n'existe que par toi, par toi
    Si tu étais la mer
    Moi je serais rivière
    Et mes jours couleraient vers toi
    Si tu étais pays
    Mes bras seraient frontière
    Et je ferais ma guerre pour toi

    Si tu étais...
    Mais tu es plus encore mon amour
    Toi tu es vraie
    Et tu remplis mes jours
    Tu es de vie, tu es d'amour
    Tu es !

    Paroles et Musique: Salvatore Adamo 

    votre commentaire
  • On a dark desert highway
    Sur une autoroute sombre et déserte
    Cool wind in my hair
    Un vent frais passe dans mes cheveux
    Warm smell of colitas
    La senteur tiède des colitas (petits bourgeons)
    Rising up through the air
    S'élevant à travers l'atmosphère
    Up ahead in the distance
    Au loin
    I saw a shimmering light
    J'aperçus une lumière vacillante
    My head grew heavy, and my sight grew dim
    Ma tête devint lourde et ma vue s'assombrit
    I had to stop for the night
    Je dûs m'arrêter pour la nuit
    There she stood in the doorway
    Elle se tenait debout dans l'encadrement de la porte
    I heard the mission bell
    J'entendais la cloche de l'église
    And I was thinking to myself
    Et je pensais :
    This could be Heaven or this could be Hell
    Ça pourrait être le paradis comme ça pourrait être l'enfer
    Then she lit up a candle
    Puis elle alluma une chandelle
    And she showed me the way
    Et me montra la route
    There were voices down the corridor
    Il y avait des voix au fond du couloir
    I thought I heard them say
    Il me sembla les entendre dire

    Welcome to the Hotel California
    Bienvenue à l'Hôtel California
    Such a lovely place
    Quel endroit délicieux
    Such a lovely face
    Quel visage ravissant
    Plenty of room at the Hotel California
    Il y a plein de chambres à l'Hôtel California
    Any time of year
    Tout au long de l'année
    You can find it here
    Vous pouvez en trouver ici

    Her mind is Tiffany twisted
    Son esprit est entortillé
    She's got the Mercedes bends
    Elle a les courbes d'une Mercedes
    She's got a lot of pretty, pretty boys
    Elle a plein de très, très beaux mecs
    That she calls friends
    Qu'elle appelle ses amis
    How they dance in the courtyard
    Comme ils dansent dans la cour
    Sweet summer sweat
    Douce sueur estivale
    Some dance to remember
    Certains dansent pour se souvenir
    Some dance to forget
    D'autres pour oublier
    So I called up the Captain
    Alors j'ai appelé le Capitaine
    Please bring me my wine
    Apportez-moi mon vin s'il vous plaît
    He said
    Il me répondit
    We haven't had that spirit here since 1969
    Nous n'avons plus cet alcool depuis 1969
    And still those voices are calling from far away
    Et toujours ces voix qui m'appellent de loin
    Wake you up in the middle of the night
    Qui te réveillent au milieu de la nuit
    Just to hear them say
    Juste pour les entendre dire

    Welcome to the Hotel California
    Bienvenue à l'Hôtel California
    Such a lovely place
    Quel endroit délicieux
    Such a lovely face
    Quel visage ravissant
    They're livin' it up at the Hotel California
    Ils font la noce à l'Hôtel California
    What a nice surprise
    Quelle agréable surprise
    Bring your alibies
    Présente tes alibis

    Mirrors on the ceiling
    Il y a des miroirs au plafond
    Pink champagne on ice
    Le champagne rose sur la glace
    And she said
    Et elle dit
    We are all just prisoners here
    Nous sommes tous simplement des prisonniers ici
    Of our own device
    De notre plein gré
    And in the master's chambers
    Et dans les chambres des maîtres d'hôtel
    They gathered for the feast
    Ils se réunissaient pour le festin
    They stab it with their steely knives
    Ils la piquaient avec leur couteaux d'acier
    But they just can't kill the beast
    Mais ils ne pouvaient tout simplement pas tuer la bête
    Last thing I remember
    La dernière chose dont je me souviens
    I was running for the door
    Je courais en direction de la porte
    I had to find the passage back to the place I was before
    Je devais trouver le chemin du retour vers l'endroit où j'étais avant
    Relax said the nightman
    Reste calme me dit un gardien de nuit
    We are programmed to receive
    Nous sommes programmés pour accueillir
    You can check out any time you like
    Tu peux quitter l'hôtel quand tu veux
    But you can never leave
    Mais tu ne pourras jamais partir



    votre commentaire
  •  

    Quatrième enfant de Victor et d'Adèle, né le 21 octobre 1828. Prénommé Victor, il prendra plus tard le prénom de François-Victor. A vingt ans, il s'engage aux côtés de son père pendant les événements de 1848, collabore activement au journal l'Evénement, est emprisonné pour délit d'opinion en 1851 ; libéré, il subit diverses épreuves d'ordre sentimental, puis rejoint son père à Jersey. 

    Il le suit à Guernesey, et là s'attelle à une traduction des œuvres de Shakespeare, qui fait encore autorité de nos jours (la meilleure réalisée au 19ème siècle). Cette traduction publiée de 1859 à 1866, conserve sa valeur sinon par l'exactitude littérale du sens, du moins par une aisance qui la rend utilisable par les comédiens. Victor Hugo ne pratiquait pas la langue anglaise ; c'est par son fils qu'il eut l'occasion de pénétrer l'œuvre du génial dramaturge, fort mal connu de lui, malgré de nombreuses références. Le résultat le plus direct de cette découverte fut William Shakespeare (1864), étude sur les démarches du génie, à propos de l'auteur dramatique anglais. 

    Fiancé à Emily de Putron, François Victor revient à Bruxelles après la mort de celle-ci, rédige l'article concernant la place Royale, où la famille Hugo avait passé seize ans, pour le Paris Guide publié à l'occasion de l'exposition de 1867. Rentré à Paris, il fonde, avec son frère, Paul Meurice, Auguste Vacquerie et Rochefort, le journal le Rappel (1869), républicain radical. Atteint par la tuberculose pendant l'exil (comme sa fiancée Emily de Putron), il meurt à quarante-cinq ans, en 1873. Victor Hugo eut en lui le fils le plus dévoué et le plus affectueux.

    Sonnets
    XXIV
    traduction François Victor Hugo.

    Mon œil s’est fait peintre et a fait resplendir la forme de ta beauté sur le tableau de mon cœur ; ma personne est le cadre qui l’enferme ; et c’est un chef-d’œuvre de perspective :

    Car, habileté suprême, c’est dans le peintre même qu’il faut regarder pour trouver ton vivant portrait,  pendu dans l’échoppe de mon cœur, dont les fenêtres ont tes yeux pour vitres.

    Vois donc comme tes yeux et les miens s’aident réciproquement ! Mes yeux ont dessiné tes traits, et tes yeux sont les fenêtres de mon cœur, à travers lesquelles le soleil aime à se glisser pour t’y contempler.

    Pourtant il manque à mes yeux une science pour embellir leur art. Ils ne dessinent que ce qui se voit ; ils ne connaissent pas mon cœur.

    Mon œil s’est fait peint



    votre commentaire