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A ceux qui voudraient contredire cette vidéo, prouvez-moi que tous ces leaders de la collaboration n'étaient pas socialistes (chose impossible), à défaut ne nie pas bêtement.
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The moment I wake up
Au moment où je me réveille
Before I put on my make up
Avant de me maquiller
I say a little prayer for you
Je dis une petite prière pour toi
While combing my hair, now,
Pendant que je me coiffe, à présent,
And wondering what dress to wear, now,
Et alors que je me demande comment je vais m'habiller,
I say a little prayer for you
Je dis une petite prière pour toi[Chorus]
[Refrain]
Forever and ever, you'll stay in my heart
Pour toujours et à jamais, tu resteras dans mon coeur
And I will love you
Et je t'aimerai
Forever and ever, we never will part
Pour toujours et à jamais, nous ne serons séparés
Oh, how I'll love you
Oh, combien je t'aimerai
Together, together, that's how it must be
Ensemble, ensemble, c'est ainsi que ce doit-être
To live without you
Vivre sans toi
Would only be heartbreak for me.
Ne pourrait que me briser le coeur.I run for the bus, dear,
Je cours attraper le bus, chéri,
While riding I think of us, dear,
Pendant le trajet je pense à nous, chéri,
I say a little prayer for you.
Je dis une petite prière pour toi.
At work I just take time
Au travail je prends un petit peu de temps
And all through my coffee break-time,
Et pendant toute ma pause café,
I say a little prayer for you.
Je dis une petite prière pour toi[Chorus]
[Refrain]My darling believe me,
Mon chéri crois-moi,
For me there is no one
A mes yeux il n'existe personne d'autre
But you.
Que toi.Please love me too
Je t'en prie, aime moi aussi
I'm in love with you
Je suis amoureuse de toi
Answer my prayer
Réponds à ma prière
Say you love me too
Dis que tu m'aimes aussil'outrage des ans, mais toujours belle n'en déplaise a certain.
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Parce que mon cœur lassé de tant d'ennuis
Lassé de solitude, amoureux d'une fleur
Implore dans sa nuit la douceur d'une sœur
Aujourd'hui auprès de vous je viens jouer ma vie
Je vous offre mon temps, mes chagrins, mes tristesses
Je vous offre le gris des jours passés sans vous
Je vous offrirais bien des bouquets de promesses
Si je savais qu'un jour vous m'aviez pour époux
Je vous offre ce qui m'est resté de jeunesse
Ces colliers de "je t'aime" que pour moi vous tressiez
Dans ces rêves lointains où vous m'apparaissiez
Dans ce pays d'amour vous étiez princesse
Je vous offre ces choses qui n'arrivent jamais
Je vous offre un printemps en plein cœur de décembre
Je vous offre un Noël au joli mois de mai
Je vous offre le ciel que je vois de ma chambre
Je ne veux rien de vous que votre main tremblante
Pour la poser captive douce et frêle sur mon cou
Je ne veux rien de vous que votre âme confiante
Je ne veux rien de plus que m'offrir à genoux
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Il est revenu le temps du muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu'au banc où je t'attendais
Et j'ai vu refleurir
L'éclat de ton sourire
Aujourd'hui plus beau que jamais
Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés
Pour nous deux rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour
Il s'en est allé le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s'aimer pour s'aimer longtemps.
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Ecrit du front par Apollinaire à Louise de Coligny-Chatillon (Poème à Lou)
Si je mourais là-bas sur le front de l’armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l’armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleurEt puis ce souvenir éclaté dans l’espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l’étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace
Comme font les fruits d’or autour de BaratierSouvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galantsLe fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l’onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L’amant serait plus fort dans ton corps écartéLou si je meurs là-bas souvenir qu’on oublie
- Souviens-t’en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d’amour et d’éclatante ardeur -
Mon sang c’est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolieÔ mon unique amour et ma grande folie
La nuit descend
On y pressent
Un long destin de sang
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Va chercher de l´eau
Au fond du puits!
Va chercher de l´eau
Je t´en supplie!
Va chercher de l´eau
Et l´arbre de vie
Tout contre nos coeurs
Déjà refleuri
Va chercher de l´eau
Au fond du puits
Tout au fond du puits
Des souvenirs
Laisse aller les jours
A jamais enfuis
Puisque nos vingt ans
Vont nous revenir
Alors toutes nos amours
Vont repasser
Pour faire un seul amour
Car nous avons
Découvert aujourd´hui
L´arbre de vie
Va chercher de l´eau
Au fond du puits
Va chercher de l´eau
Je t´en supplie
Pour nous deux
Le temps va recommencer
Nous ne verrons plus
Passer les années
Va chercher de l´eau
Et l´arbre de vie
Tout contre nos coeurs
Déjà refleurit
L´arbre de vie
L´arbre de vie
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Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
A la ferme au soleil couchant
Dans l'odeur des soirs de juillet
On avait l'âge des confitures,
Des billes et des îles au trésor
Et on allait cueillir les mûres
En bas, dans la ruelle des morts
On nous disait que Barbe Rousse
Avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse
Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures
Et on était conquistadors
On déterrait casques et fémurs
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
On arrosait toutes nos victoires
A grands coups de verres de kéfir
Ivres de joie et sans l'savoir
On reprenait Mers el-Kebir
Puis c'étaient nos chars en Dinky
Contre les tigres et doryphores
Qui libéraient la French County
En bas, dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les printemps
A l'heure des sorties de l'école
Quand les filles nous jouent leurs seize ans
Pour une "bouive" ??? de Royale Menthol
Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure
Qui nous f'saient goûter leurs framboises
En bas, dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
Que ne demeurent les automnes
Quand sonne l'heure de nos folies
J'ai comme un bourdon qui résonne
Au clocher de ma nostalgie
Les enfants cueillent des immortelles,
Des chrysanthèmes, des boutons d'or
Les deuils se ramassent à la pelle
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
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