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Je suis fils de marin qui traversa la mer
Je suis fils de soldat qui déteste la guerre
Je suis fils de forçat, criminel évadé
Et fils de fille du Roy, trop pauvre à marier
Fils de coureur des bois et de contrebandier
Enfant des sept nations et fils d’aventurier
Métis et sang-mêlé, bien qu’on me l’ait caché
C’était sujet de honte, j’en ferai ma fiertéJe suis fils d’Irlandais, poussé par la famine
Je suis fils d’Écossais venu crever en usine
Dès l’âge de huit ans, seize heures sur les machines
Mais dieu sait que jamais je n’ai courbé l’échine
Non, je suis resté droit, là devant les patrons
Même le jour où ils ont passé la conscription
Je suis fils de paysan, et fils d’ouvrier
Je ne prends pas les armes contre d’autres affamésCe n’était pas ma guerre, alors j’ai déserté
J’ai fui dans les forêts et je m’y suis caché
Refusant de servir de chair à canon
Refusant de mourir au loin pour la nation
Une nation qui ne fut jamais vraiment la mienne
Une alliance forcée de misère et de peine
Celle du génocide des premières nations
Celle de l’esclavage et des déportationsJe n’aime pas le lys, je n’aime pas la croix
Une est pour les curés, et l’autre est pour les rois
Si j’aime mon pays, la terre qui m’a vu naître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
Je ne veux pas de dieu, je ne veux pas de maître
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Ah les saisons Ah les saisons
Je ne me lasse pas
D’en rêver les odeurs
D’en vivre les couleurs
D’en trouver les raisons
Ah les saisons Ah les saisonsJe serai l’automne à tes pieds
Tu seras l’été à ma bouche
L’hiver aux doigts bleus qui se couche
Nous serons printemps fou à lierAh les saisons Ah les saisons
Je vais sans me lasser
En guetter les rumeurs
En voler les ardeurs
En vivre à tes côtés
Ah les saisons Ah les saisonsVoir un seul hiver t’affamer
Encore un été t’épanouir
Encore un printemps t’enflammer
Un seul automne pour en rireAh les saisons Ah les saisons
Je ne me lasse pas
D’en distiller les fleurs
D’en jalouser chaque heure
D’en mourir sans raison
Ah les saisons Ah les saisonsMusique: Jean Ferrat
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Sur cette butte là y’avait pas d’gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah c’était loin du Moulin d’la Galette,
Et de Paname qu’est le roi des patelins.
C’qu’elle en a bu du bon sang cette terre,
Sang d’ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N’en meurent jamais, on n’tue qu’les innocents !La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boira d’ce vin là, boira l’sang des copains.Sur cette butte là on n’y f’sait pas la noce
Comme à Montmartre où l’champagne coule à flots,
Mais les pauvr’s gars qu’avaient laissé des gosses
Y f’saient entendre de terribles sanglots …
C’qu’elle en a bu des larmes cette terre,
Larmes d’ouvriers et larmes de paysans
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains.Sur cette butte là, on y r’fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons :
Filles et gars doucement qui échangent
Des mots d’amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu’à cet endroit où s’échangent leurs baisers,
J’ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j’y ai vu des gars au crâne brisé !La butte rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui grimpaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin.
Mais moi j’y vois des croix portant l’nom des copains …
Chanson de 1923, je crois! Parole de Georges Montebus (1872-1952)
-Musique de Georges Krier.N-B :Cette butte est celle de Bapaume , dans les environs de Berzieux , où il y eu beaucoup de morts pendant la guerre de 14-18.
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Besame besame mucho
Juste une danse, la dernière
Sur un air oublié
Besame besame mucho
La nuit est douce
Enlace-moi
Fais semblant de m'aimer
Besame besame mucho
Juste un baiser, le dernier
Comme un adieu muet
Besame besame mucho
Ta bouche est douce
Embrasse-moi
Fais semblant de m'aimer
Dernier baiser
Tes lèvres contre mes lèvres
Les yeux fermés
Le corps en fièvre
Adios amor
Ne te retourne pas
Tu pourrais voir une ombre dans mes bras
Adios amor
Ne me regarde pas
Tu pourrais voir une ombre dans mes bras
Besame besame mucho
Juste une danse
La dernière
Sur un air oublié
Besame besame mucho
Ta bouche est douce
Embrasse-moi
Fais semblant de m'aimer
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Besame, besame mucho,
Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,
Como si fuera esta noche la ùltima vez,
Comme si cette nuit était la dernière fois,
Besame, besame mucho,
Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,
Que tengo miedo perderte,
Car j'ai peur de te perdre,
Perderte otra vez.
De te perdre une nouvelle fois.Quiero tenerte muy
Je veux t'avoir
Cerca, mirarme en tus
Me voir dans tes yeux
Ojos, verte junto a mì,
Te voir à côté de moi,
Piensa que tal vez
Pense que peut-être demain
Mañana yo ya estaré
Je serai déjà loin,
Lejos, muy lejos de ti.
Très loin de toi.Besame, besame mucho,
Embrasse-moi, embrasse-moi beaucoup,
Como si fuera esta noche la ùltima vez,
Comme si cette nuit était la dernière fois,
Besame mucho,
Embrasse-moi beaucoup,
Que tengo miedo perderte,
Car j'ai peur de te perdre,
Perderte después.
Te perdre après.
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