• lors d'une émission, Hollande se fait démasquer en temps qu'imposteur.
    Même Charras en reste baba !


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  • Les mots ne tiennent pas sur cette mélodie,
    Je les mets sur des notes, le matin, mais la nuit
    Ils tombent et je découvre, épars sur le tapis,
    De pauvres lettres mortes et mes idées enfuies.
    Pourtant j´ai essayé même le mot "amour"
    Dieu sait s´il s´accroche à une simple croche.
    Il n´a tenu que quelques heures, à peine un petit jour.
    Je l´ai remis dans ma poche, il servira toujours.
    Les mots ne tiennent pas sur cette mélodie,
    Est-elle si facile que sur elle ils s´ennuient?
    Ils aiment ce qui balance, ils aiment qu´on les crie,
    Ils ont de drôles de goûts, tous les mots d´aujourd´hui.
    Alors j´ai essayé de parler de la paix.
    Dieu sait s´il faut des rondes pour arrondir le monde!
    A peine avais-je écrit ce mot sur la portée,
    Que le mot est tombé, que la paix s´est brisée.
    Moi, si j´étais un mot, je m´étendrais près d´elle,
    Je lui ferais l´amour, je la trouverais belle.
    De silences en soupirs, on passerait la nuit.
    Ah! Si j´étais un mot sur cette mélodie.
    Cet air ne retient rien. Parlons de liberté,
    Elle qui ne supporte aucune fausse note.
    Déjà j´étais certain de tenir mon sujet
    Quand, au lieu de tomber, le mot s´est envolé.
    Les mots ne tiennent pas sur cette mélodie,
    Je les mets sur des notes, le matin mais la nuit
    Ils tombent et je découvre, épars sur le tapis,
    De pauvres lettres mortes et mes idées enfuies.


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  • Où tu me mènes, dis
    Où tu me mènes,
    Où tu m´entraînes, dis,
    Où tu m´entraînes,
    Je sens je tombe, dis,
    Je sens je tombe
    Mais que c´est bon, dis,
    Mais que c´est bon.

    J´ai un peu peur, dis,
    J´ai un peu peur,
    Est-ce mon cœur, dis,
    Est-ce mon cœur,
    Qui se découvre, dis,
    Qui se découvre,
    Ou bien mon corps
    Qui ne sait plus,
    Qui ne sait plus.

    Que tu es douce, dis,
    Que tu es douce,
    Comme une mousse, dis,
    Comme une mousse,
    Mais que tu trembles, dis,
    Mais que je tremble,
    C´est pas de froid, dis,
    Non, pas de froid,
    De toi.

    Comme je t´aime, dis,
    Comme je t´aime
    Comme tu m´aimes, dis,
    Comme tu m´aimes,
    On se découvre, dis,
    Je me découvre,
    Je n´ai plus peur,
    Je n´ai plus peur,
    De moi.


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  • http://www.liberation.fr/economie/2014/07/26/agroalimentaire-kokopelli-un-trafiquant-qui-se-bat-contre-les-geants_1070721


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  • http://www.liberation.fr/societe/2014/07/22/droit-d-asile-cazeneuve-veut-reduire-delais-et-abus_1068494


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  • Tant que le doudou est présent Mlle reste à l'ordi.Maintenant elle va manger.


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  • La religion apparaît aujourd’hui comme cause de conflit et de guerre dans plusieurs parties du monde : entre catholiques, musulmans et orthodoxes en Europe de l’Est, entre catholiques et protestants en Irlande, entre juifs et musulmans en Israël,...

    Elle apparaît également comme médiatrice dans la résolution des plusieurs conflits inter-communautaires : dans les Conférences Nationales des pays africains, dans la fin de l’appartheid en Afrique du Sud, dans la fin de la guerre civile au Guatemala.

    La religion semble ainsi véhiculer les passions les plus guerrières et les actions les plus pacificatrices. Elle est traversée par l’ambiguïté. Elle délimite l’appartenance communautaire, et de ce fait crée souvent des divisions à l’intérieur même d’une unité nationale, et en même temps elle unifie au-delà des frontières locales et des identités nationales. Elle masque souvent des rivalités qui relèvent de différences culturelles, sociales, économiques, politiques ou autres, et en même temps elle leur sert de moyen d’expression. Quand elle pousse à la violence et à l’affrontement, elle cache souvent d’autres causes de conflit ; et quand elle aide au processus de paix, elle sert plutôt à révéler et à dire ce que dans la logique guerrière ne peut pas être dit. Quand elle est revendiquée comme cause de violence elle intègre et homogénéise toutes les différences identitaires sous l’identité confessionnelle. Quand elle devient instrument de paix, quand elle rend possible le pardon et la réconciliation, elle désintègre pour unir autrement. La religion ’contient’ donc la violence dans les deux sens du terme contenir : elle la recèle et lui fait barrage ; elle la porte et l’arrête ; elle l’enflamme et l’endigue.

    Cette ambiguïté observée dans le rôle joué aujourd’hui par la religion dans plusieurs des conflits locaux et internationaux, pose la question de sa nature. Identifier les facteurs qui expliquent cette ambiguïté peut aider à trouver des moyens pour désarmer sa potentialité guerrière et pour se servir de sa potentialité pacificatrice. A cet égard la théorie de René Girard sur le sacrifice nous semble ouvrir des pistes intéressantes. Selon cet auteur, cette ambiguïté est propre à la logique sacrificielle. Le sacrifice constitue en lui même un acte violent et de ce fait recèle la violence, et en même temps il apaise les violences intestines et empêche les conflits d’éclater. Girard explique ainsi à travers le sacrifice, la constitution et la stabilité des sociétés primitives. Mais à travers cette théorie du sacrifice, il dévoile la logique du sacré. La violence et le sacré apparaissent comme inséparables. Le sacré dans le religieux primitif apparaît comme une ’combinaison étrange de violence et de non-violence’. Il domestique la violence, la règle, l’ordonne, la canalise, afin de l’utiliser contre toute forme de violence proprement intolérable. Le sacré permet ainsi de passer d’une violence pernicieuse à une violence bénéfique.

    Dans le religieux contemporain le sacré a pris d’autres formes, mais il est toujours traversé par ce rapport ambivalent envers la violence. En effet, quand le religieux sert à arrêter la violence tel que le sacrifice dans les sociétés primitives, il le fait en passant par un autre type de violence. Il ne s’agit plus d’une violence physique mais d’une violence morale et spirituelle, car le pardon et la réconciliation font toujours violence à l’autosuffisance individuelle et communautaire.

    L’ambivalence guerre et paix identifiée dans la religion apparaît ainsi comme deux formes de violence dans la logique du sacré. Identifier cette ambivalence dans chaque conflit et dans la forme cultuelle de chaque religion aiderait peut-être à la faire basculer d’un pôle à l’autre, d’arme de guerre à instrument de paix.

    Elena LASIDA


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  • L'islam est-elle une religion guerrière ?

    Il n'y a pas des religions guerrières et des religions pacifistes. Une religion, c'est ce qu'on en fait. C'est un système de doctrines et de pratiques. Certes, l'islam a pour figure centrale le prophète Mohammed, qui est celle d'un guerrier. Mais de nombreux musulmans ont de lui une perception fort différente, celle d'un homme faisant le bien autour de lui, appelant à la fraternité, qui a créé une communauté nouvelle, ouverte aux autres. Jésus est une figure pacifique, tout comme son message, mais cela n'a pas empêché les chrétiens de faire la guerre en son nom. Il y a toujours un décalage entre la doctrine et la réalité.

    L'islam accorde cependant une importance particulière au jihad ?

    Le jihad n'est pas un pilier de l'islam, comme la prière ou le jeûne durant le mois de Ramadan. La notion de jihad a été amplement discutée et élaborée par les oulémas au cours du temps. Il faut distinguer entre le jihad défensif et le jihad offensif, entre le jihad contre soi et ses propres passions et le jihad exercé contre les autres. C'est une notion très complexe qui fait l'objet aujourd'hui de nouvelles lectures.

    Quelle est la place de la raison dans l'islam ?

    Cela dépend des écoles du Kalam, de la théologie musulmane, qui diffèrent sur des questions aussi essentielles que la nature de Dieu ou ses attributs. Il y a des différences énormes entre ce que vont dire les hanbalites, dont sont issus le wahhabisme et le salafisme, et les chiites duodécimains ou les zaydites, ainsi que tous ceux qui ont été influencés par le modernisme, celui de Mohammed Abdou par exemple. Les premiers, effectivement, refusent la raison, au nom d'un Dieu transcendant qui agit, punit ou récompense, selon son bon vouloir. Pour l'autre école, Dieu est juste. Ce qui change tout. L'homme est libre de ses actes, libre de faire le bien ou le mal. C'est notamment le cas de l'école Mu'tazilite, sunnite, mais dont les chiites se sont inspirés et qui a été redécouverte par le mouvement réformiste à partir de la fin du XIXe siècle.

    Mais l'école hanbalite n'est-elle pas aujourd'hui la plus populaire ?

    C'est sûr qu'il y a un mouvement qui va dans le sens d'une réislamisation et d'une radicalisation à la faveur d'idées qui sont très simples et du coup très faciles à faire passer. Mais, parallèlement à ce mouvement de politisation de l'islam, il y a un mouvement de sécularisation, notamment au Maghreb ou au Liban. Enfin, vous avez aussi des intellectuels qui conservent un esprit critique et des penseurs musulmans qui s'appuient complètement sur la raison et les sciences sociales. En Iran, ce sont souvent des clercs qui ont un doctorat en philosophie et ont étudié la théologie chrétienne. Ils sont nourris de sciences sociales, de Habermas par exemple. Ils essayent de repenser complètement l'islam. On ne peut pas dire que rien ne se passe.

    Benoît XVI oppose à l'islam un christianisme nourri de la pensée grecque.

    Mais cette pensée grecque a été restituée à l'Europe via l'Andalousie ! Ce sont les philosophes arabes qui ont traduit et ressuscité la pensée grecque. Ils s'en sont fortement inspirés, à commencer par Aristote. Si elle n'a pas eu une influence directe sur la doctrine islamique, elle a nourri toute la pensée arabe et musulmane. Après la mort d'Averroès, au XIVe siècle, il y a eu un net recul de la philosophie. Les doctrines étaient faites. Tout s'est relativement figé. Cela reste relatif. En Orient, la théosophie est restée vivace.

    On l'a vu avec les caricatures de Mohammed. Il est impossible de critiquer l'islam.

    C'est notre temps qui veut ça. D'une part, il y a une surmédiatisation, de l'autre un état de conflit. Dans ce contexte, les musulmans perçoivent tout ce qui est négatif comme une agression. Il y a une hypersensibilité du fait de la guerre en Irak ou en Afghanistan et les images qui en sont montrées. On n'a jamais eu autant besoin de dialogue qu'actuellement.

    N'y a-t-il pas une exploitation politique de cette affaire par des groupes ou des Etats arabo-musulmans ?

    Les Etats arabes ont peur des réactions de leurs opinions et préfèrent les devancer pour éviter d'avoir des manifestations. Cela devient très facile pour certains groupes qui cherchent à envenimer un peu plus les esprits, de mobiliser les foules sur ce type de sujet.

    (1) Flammarion, Paris, 2001.

    (2) Un réformisme chiite. Ulémas et lettrés du Ghabal 'Amil. Editions Karthala, 2003.

    BOLTANSKI Christophe


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