• http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Orwell


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  • J'ai aimé sentir ce petit vent frais 
    Celui qui me caressait tendrement
    Tous les matins devant ma fenêtre.

    A chaque réveil,un plaisir troublant.

    J'ai apprécié cette douceur du moment
    Me picotant tendrement le bout du nez
    M'offrant une joie ,un bien être.

    A chaque réveil,un besoin enivrant.

    Je rêve de le ressentir encore une fois
    Sans tempête,juste comme un effleurement
    Comme un dorlotement gentiment.

    hacky


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  • Tu glisses dans le lit
    De lait glacé tes sœurs les fleurs
    Et tes frères les fruits
    Par le détour de leurs saisons
    A l'aiguille irisée
    Au flanc qui se répète
    Tes mains tes yeux et tes cheveux
    S'ouvrent aux croissances nouvelles
    Perpétuelles
    Espère espère espère 
    Que tu vas te sourire 
    Pour la première fois
    Espère
    Que tu vas te sourire
    A jamais
    Sans songer à mourir.
    A toutes brides toi dont le fantôme 
    Piaffe la nuit sur un violon 
    Viens régner à uns les bois
    Les verges de l'ouragan 
    Cherchent leur chemin par chez toi 
    Tu n'es pas de celles 
    Dont on invente les désirs
    Tes soifs sont plus contradictoires 
    Que des noyées
    Quel soleil dans la glace qui fait fondre un œuf 
    Quelle aubaine insensée le printemps tout de suite.
    Figure de force brûlante et farouche 
    Cheveux noirs où l'or coule vers le sud
    Aux nuits corrompues 
    Or englouti étoile impure 
    Dans un lit jamais partagé
    Aux veines des tempes
    Comme aux bouts des seins
    La vie se refuse
    Les yeux nul ne peut les crever
    Boire leur éclat ni leurs larmes
    Le sang au-dessus d'eux triomphe pour lui seul
    Intraitable démesurée
    Inutile
    Cette santé bâdt une prison.
    Je n'ai envie que de t'aimer 
    Un orage emplit la vallée 
    Un poisson la rivière
    Je t'ai faite à la taille de ma solitude
    Le monde entier pour se cacher
    Des jours des nuits pour se comprendre
    Pour ne plus rien voir dans tes yeux 
    Que ce que je pense de toi 
    Et d'un monde à ton image
    Et des jours et des nuits réglé par tes paupières.


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  •  

    La marée, je l´ai dans le cœur
    Qui me remonte comme un signe
    Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
    Un bateau, ça dépend comment
    On l´arrime au port de justesse
    Il pleure de mon firmament
    Des années lumières et j´en laisse
    Je suis le fantôme jersey
    Celui qui vient les soirs de frime
    Te lancer la brume en baiser
    Et te ramasser dans ses rimes
    Comme le trémail de juillet
    Où luisait le loup solitaire
    Celui que je voyais briller
    Aux doigts de sable de la terre

    Rappelle-toi ce chien de mer
    Que nous libérions sur parole
    Et qui gueule dans le désert
    Des goémons de nécropole
    Je suis sûr que la vie est là
    Avec ses poumons de flanelle
    Quand il pleure de ces temps là
    Le froid tout gris qui nous appelle
    Je me souviens des soirs là-bas
    Et des sprints gagnés sur l´écume
    Cette bave des chevaux ras
    Au raz des rocs qui se consument
    Ö l´ange des plaisirs perdus
    Ö rumeurs d´une autre habitude
    Mes désirs dès lors ne sont plus
    Qu´un chagrin de ma solitude

    Et le diable des soirs conquis
    Avec ses pâleurs de rescousse
    Et le squale des paradis
    Dans le milieu mouillé de mousse
    Reviens fille verte des fjords
    Reviens violon des violonades
    Dans le port fanfarent les cors
    Pour le retour des camarades
    Ö parfum rare des salants
    Dans le poivre feu des gerçures
    Quand j´allais, géométrisant,
    Mon âme au creux de ta blessure
    Dans le désordre de ton cul
    Poissé dans des draps d´aube fine
    Je voyais un vitrail de plus,
    Et toi fille verte, mon spleen

    Les coquillages figurant
    Sous les sunlights cassés liquides
    Jouent de la castagnette tans
    Qu´on dirait l´Espagne livide
    Dieux de granits, ayez pitié
    De leur vocation de parure
    Quand le couteau vient s´immiscer
    Dans leur castagnette figure
    Et je voyais ce qu´on pressent
    Quand on pressent l´entrevoyure
    Entre les persiennes du sang
    Et que les globules figurent
    Une mathématique bleue,
    Sur cette mer jamais étale
    D´où me remonte peu à peu
    Cette mémoire des étoiles

    Cette rumeur qui vient de là
    Sous l´arc copain où je m´aveugle
    Ces mains qui me font du fla-fla
    Ces mains ruminantes qui meuglent
    Cette rumeur me suit longtemps
    Comme un mendiant sous l´anathème
    Comme l´ombre qui perd son temps
    À dessiner mon théorème
    Et sous mon maquillage roux
    S´en vient battre comme une porte
    Cette rumeur qui va debout
    Dans la rue, aux musiques mortes
    C´est fini, la mer, c´est fini
    Sur la plage, le sable bêle
    Comme des moutons d´infini...
    Quand la mer bergère m´appelle


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