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J'ai aimé sentir ce petit vent frais
Celui qui me caressait tendrement
Tous les matins devant ma fenêtre.
A chaque réveil,un plaisir troublant.
J'ai apprécié cette douceur du moment
Me picotant tendrement le bout du nez
M'offrant une joie ,un bien être.
A chaque réveil,un besoin enivrant.
Je rêve de le ressentir encore une fois
Sans tempête,juste comme un effleurement
Comme un dorlotement gentiment.
hacky
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Tu glisses dans le lit
De lait glacé tes sœurs les fleurs
Et tes frères les fruits
Par le détour de leurs saisons
A l'aiguille irisée
Au flanc qui se répète
Tes mains tes yeux et tes cheveux
S'ouvrent aux croissances nouvelles
Perpétuelles
Espère espère espère
Que tu vas te sourire
Pour la première fois
Espère
Que tu vas te sourire
A jamais
Sans songer à mourir.
A toutes brides toi dont le fantôme
Piaffe la nuit sur un violon
Viens régner à uns les bois
Les verges de l'ouragan
Cherchent leur chemin par chez toi
Tu n'es pas de celles
Dont on invente les désirs
Tes soifs sont plus contradictoires
Que des noyées
Quel soleil dans la glace qui fait fondre un œuf
Quelle aubaine insensée le printemps tout de suite.
Figure de force brûlante et farouche
Cheveux noirs où l'or coule vers le sud
Aux nuits corrompues
Or englouti étoile impure
Dans un lit jamais partagé
Aux veines des tempes
Comme aux bouts des seins
La vie se refuse
Les yeux nul ne peut les crever
Boire leur éclat ni leurs larmes
Le sang au-dessus d'eux triomphe pour lui seul
Intraitable démesurée
Inutile
Cette santé bâdt une prison.
Je n'ai envie que de t'aimer
Un orage emplit la vallée
Un poisson la rivière
Je t'ai faite à la taille de ma solitude
Le monde entier pour se cacher
Des jours des nuits pour se comprendre
Pour ne plus rien voir dans tes yeux
Que ce que je pense de toi
Et d'un monde à ton image
Et des jours et des nuits réglé par tes paupières.
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La marée, je l´ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l´arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j´en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l´écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l´ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d´une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu´un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j´allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d´aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu´on dirait l´Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s´immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu´on pressent
Quand on pressent l´entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D´où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l´arc copain où je m´aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l´anathème
Comme l´ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S´en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C´est fini, la mer, c´est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d´infini...
Quand la mer bergère m´appelle
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