• Pour une princesse.

    Lorsque l'on tient entre ses mains, cette richesse,
    Avoir vingt ans, des lendemains pleins de promesses,
    Quand l'amour sur nous se penche
    Pour nous offrir ses nuits blanches,
    Lorsque l'on voit loin devant soi rire, la vie,
    Brodée d'espoir, riche de joies et de folies,
    Il faut boire jusqu'à l'ivresse
    Sa jeunesse!

    Car tous les instants
    De nos vingt ans
    Nous sont comptés
    Et jamais plus
    Le temps perdu
    Ne nous fait face,
    Il passe!

    Souvent en vain on tend les mains, et l'on regrette,
    Il est trop tard, sur son chemin, rien ne l'arrête!
    On ne peut garder sans cesse
    Sa jeunesse.

    Avant que ne sourire et nous quittons l'enfance,
    Avant que ne savoir la jeunesse s'en fuit.
    Cela semble si court que l'on est tout surpris qu'avant que ne comprendre
    On quitte l'existence.

    Lorsque l'on tient entre ses mains, cette richesse,
    Avoir vingt ans, des lendemains pleins de promesses,
    Quand l'amour sur nous se penche
    Pour nous offrir ses nuits blanches,
    Lorsque l'on voit loin devant soi rire, la vie,
    Brodée d'espoir, riche de joies et de folies,
    Il faut boire jusqu'à l'ivresse
    Sa jeunesse!

    Car tous les instants
    De nos vingt ans
    Nous sont comptés
    Et jamais plus
    Le temps perdu
    Ne nous fait face,
    Il passe!

    Souvent en vain on tend les mains, et l'on regrette,
    Il est trop tard, sur son chemin rien ne l'arrête.
    On ne peut garder sans cesse
    Sa jeunesse.

    Hier encore,
    J'avais vingt ans
    Je caressais le temps
    Et jouais de la vie
    Comme on joue de l'amour
    Et je vivais la nuit
    Sans compter sur mes jours
    Qui fuyaient dans le temps
    J'ai fait tant de projets qui sont restés en l'air,
    J'ai fondé tant d'espoirs qui se sont envolés
    Que je reste perdu ne sachant où aller
    Les yeux cherchant le ciel
    Mais le coeur mis en terre

    Hier encore,
    J'avais vingt ans
    Je gaspillais le temps
    En croyant l'arrêter
    Et pour le retenir même le devancer
    Je n'ai fait que courir et me suis essoufflé
    Ignorant le passé
    Conjuguant au futur
    Je précédais de moi toute conversation
    Et donnais mon avis que je voulais le bon
    Pour critiquer le monde avec désinvolture

    Hier encore,
    J'avais vingt ans
    Mais j'ai perdu mon temps
    À faire des folies
    Qui ne me laisse au fond rien de vraiment précis
    Que quelques rides au front et la peur de l'ennui
    Car mes amours sont mortes avant que d'exister
    Mes amis sont partis et ne reviendront pas
    Par ma faute j'ai fait le vide autour de moi
    Et j'ai gâché ma vie et mes jeunes années
    Du meilleur et du pire
    En jetant le meilleur
    J'ai figé mes sourires et j'ai glacé mes pleurs
    Où sont-ils à présent,
    À présent,
    Mes vingt ans?

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 12 Juillet 2015 à 14:30

    Ne sois pas nostalgique... chaque âge a ses plaisirs... le temps passant nous savons mieux apprécier les choses et comme l'Amour se fout de l'âge et des conventions, il croisera ta route c'est sûr...

    Bisous doux pour toi...

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