• Jean-Jacques Goldman - Je marche seul

    comme un bateau dérive
    sans but et sans mobile
    je marche seul dans la ville
    tout seul et anonyme

    la ville et ses pièges
    ce sont des privilèges
    je suis riche de ça
    mais ça ne s'achète pa

    et j'm'en fous, j'm'en fous de tout
    de ces chaînes qui pendent a nos cous
    j'm'enfuis, j'oublie
    je m'offre une parenthèse, un sursis

    je marche seul
    dans les rues qui se donnent
    et la nuit me pardonne, je marche seul
    en oubliant les heures,
    je marche seul
    sans temoin, sans personne
    que mes pas qui resonnent, je marche seul
    acteur et voyeur

    se rencontrer, séduire
    quand la nuit fait des siennes
    promettre sans le dire
    juste des yeux qui traînent

    oh quand la vie s'obstine
    en ces heures assassines
    je suis riche de ça
    mais ça ne s'achete pas

    et j'm'en fous, j'm'en fous de tout
    de ces chaînes qui pendent a nos cous
    j'm'enfuis, j'oublie
    je m'offre une parenthèse, un sursis

    je marche seul
    quand ma vie déraisonne
    quand l'envie m'abandonne
    je marche seul
    pour me noyer d'ailleurs

    je marche seul ...

    « Franco Corelli, Pourquoi Fermer Ton Coeur?Melancholia Victor HUGO (1802-1885) »

  • Commentaires

    1
    Jeudi 31 Juillet 2014 à 04:32

    quand l'envie m'abandonne
    je marche seul
    pour me noyer d'ailleurs . . .

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