• Lény Escudero, Demain

     

    Quand je croise dans la rue
    Un couple d’inconnus
    Dont la tête se penche
    Vers le sol parce que les cieux
    Déjà s’approchent d’eux
    Et de leurs têtes blanches
    Il y a comme une peur
    Qui m’oppresse le coeur
    Une voix qui résonne
    Ils ont dû pour vivre vieux
    Souvent fermer les yeux
    Et dire "je te pardonne"
    Ils ont dû pour vivre vieux
    Souvent fermer les yeux
    Et dire "je te pardonne"

    Lorsque arrivera le temps
    De not’dernier printemps
    Le temps des souvenances
    Nous donn’rons not’bel argent
    Pour nous payer comptant
    Un peu d’eau de jouvence
    Puis comme des pélerins
    Referons le chemin
    Dont l’ombre nous fut tendre
    A l’emplacement des lieux
    Où brûla notre feu
    Nous trouverons des cendres
    A l’emplacement des lieux
    Où brûla notre feu
    Nous trouverons des cendres

    Maintenant c’est l’âge d’or
    Ton miroir peut encore te dire
    "Tu es belle"
    Mais quand les rides viendront
    Raviner notre front
    Faudra vivre avec elles
    Alors fais-moi des souv’nirs
    Pour que je voie venir
    Sans crainte ma vieillesse
    Nous serons au long des jours
    Riches d’un autre amour
    Que donne la tendresse
    Nous serons au long des jours
    Riches d’un autre amour
    Que donne la tendresse


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