• Une Juste : Irena SENDLER



    Irena Sendler. Récemment décédée à 98 ans.
    Elle demanda pendant la 2ème guerre mondiale à aller travailler dans le Ghetto de Varsovie, comme plombier, se...
    rrurier.
    ... 

    Elle avait une motivation bien particulière.
    Elle connaissait les plans d’extermination des nazis envers les juifs, elle était allemande.
    Irena a caché des enfants dans le fond de sa boite à outils qu’elle transportait à l’arrière de son véhicule ainsi qu’un grand sac (pour les enfants plus grands)
    Elle avait aussi un chien à l’arrière qu’elle a entrainé à aboyer quand les soldats allemands la contrôlait à l’entrée et à la sortie du ghetto. Les soldats ne pouvaient rien contre le chien qui couvrit en fait le bruit que pouvait faire les enfants.
    Elle sauva 2500 enfants en les cachant ainsi.
    Elle fut arrêtée et les nazis lui brisèrent les jambes, les bras et la torturèrent très sévèrement.
    Irena garda tous les noms des enfants qu’elle avait fait partir du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre
    enterrée derrière un arbre au fond de son jardin derrière sa maison.
    Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles;
    mais la plupart avaient été gazés.
    Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d’accueil ou ont été adoptés.
    L’année dernière elle a été proposée pour le prix Nobel de la Paix, mais n’a pas été retenue;
    c’est Al Gore qui fut primé pour son film sur le réchauffement de la planète.
    « Douce nuit avec Roméo - Maman oh mamanAgréable soirée avec Edvard Grieg »

  • Commentaires

    1
    Bo@ime.
    Lundi 17 Décembre 2012 à 21:36

     

    Bonsoir Doudou,

    Une femme extraordinaire ! mais il y a beaucoup de choses fausses dans ton petit résumé... elle n'était déjà pas allemande mais polonaise...etc

    Je me permets de te déposer ce portrait plus juste, ma source : le nouvel observateur / culture

    Je te souhaite une douce nuit. Bisous

     

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    Figure de la résistance polonaise, Irena Sendler asauvé 2.500 enfants juifs de Varsovie au risque de sa vie en les faisant sortir du ghetto instauré par les nazis.
    "On m'a éduquée dans l'idée qu'il faut sauver quelqu'un qui se noie, sans tenir compte de sa religion ou de sa nationalité", aimait-elle à dire.

    Juste parmi les Nations

    Née le 15 février 1910, Irena Sendler est longtemps restée peu connue en Pologne, à l'image d'Oskar Schindler, qui est mort dans la pauvreté en Allemagne, avant que son action soit immortalisée au cinéma par Steven Spielberg.
    Il fallut attendre mars 2007 pour que la Pologne lui rende un hommage solennel et propose son nom pour le Prix Nobel de la Paix.
    Cependant, le mémorial israélien de l'Holocauste, le Yad Vashem, lui avait décerné dès 1965 le titre de Juste parmi les Nations, réservé aux non-juifs qui ont sauvé des juifs (un peu plus de 22.000 à ce jour).

    Première métropole juive d'Europe


    Assistante sociale, elle travaillait déjà avant la guerre auprès des familles juives pauvres de Varsovie, qui était alors la première métropole juive d'Europe. La capitale polonaise abritait 400.000 des 3,5 millions de juifs de Pologne.
    Dès l'automne 1940, Irena Sendler a pris des risques considérables pour apporter de la nourriture, des vêtements ou des médicaments aux habitants du ghetto, que les occupants nazis avaient instauré dans un quartier de la capitale. Sur 4 km², ils y avaient entassé quelque 450.000 personnes.
    En raison du manque de nourriture, beaucoup sont morts de faim ou de maladie. Les autres ont été gazés au camp de la mort de Treblinka. Une poignée de survivants ont mené au printemps 1943 une insurrection désespérée avant que l'armée nazie ne rase complètement le quartier.

    Enfants cachés dans des valises


    "Lorsqu'elle marchait dans les rues du ghetto, Sendler portait un brassard avec l'Etoile de David, à la fois par solidarité avec les juifs et par souci de ne pas attirer l'attention sur elle", souligne le mémorial du Yad Vashem.
    A la fin de l'été 1942, elle a rejoint le mouvement de résistance Zegota, (Conseil d'aide aux juifs).
    Elle a alors fait sortir clandestinement des enfants du ghetto qu'elle hébergeait dans des familles catholiques et des couvents.
    Les enfants étaient cachés dans des valises, transportés par des pompiers ou des camions à ordures, ou simplement dissimulés sous les manteaux des personnes qui avaient le droit d'accès au ghetto, comme Irena Sendler et son équipe d'assistantes sociales. Par précaution, elle notait soigneusement les noms des enfants et des familles sur des papiers qu'elle enterrait dans des bouteilles.

    Miraculeusement libérée sur le chemin de l'exécution


    Elle fut arrêtée chez elle le 20 octobre 1943. Au quartier général de la Gestapo, ses tortionnaires lui brisèrent les pieds et les jambes. Mais elle ne parla pas. Condamnée à mort, elle fut miraculeusement libérée sur le chemin de l'exécution par un officier allemand que la résistance polonaise avait réussi à corrompre.
    Elle continua son combat clandestin sous une autre identité jusqu'à la libération. Après la guerre, elle travailla dans la supervision des orphelinats et des maisons de retraite.

    "Je continue d'avoir mauvaise conscience"


    Elle a toujours pensé qu'elle n'était pas une héroïne. "Je continue d'avoir mauvaise conscience d'avoir fait si peu", disait-elle.
    De santé fragile, Irena Sendler était restée l'an dernier à l'écart des cérémonies qui lui rendirent hommage. Mais elle avait fait lire une lettre par une survivante, Elzbieta Ficowska, qu'elle avait sauvée tout bébé en 1942.
    "J'appelle tous les gens de bonne volonté à l'amour, la tolérance et la paix, pas seulement en temps de la guerre, mais aussi en temps de paix", avait-elle dit.

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