• « Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas. »

    Chef Seattle, 1854

    « Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous. » Gandhi

    « Vivre, c'est bien. Savoir vivre c'est mieux. Survivre c'est sans doute le problème des hommes »de demain. » 

    Roger Molinier, Extrait de L'écologie à la croisée des chemin

     Nous n'héritons pas de la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants. »

    Antoine de Saint-Exupéry


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  • Lui :
    Monaco,
    28 degrés à l´ombre
    C´est fou, c´est trop
    On est tout seuls au monde
    Tout est bleu, tout est beau.
    Tu fermes un peu les yeux, le soleil est si haut.
    Je caresse tes jambes, mes mains brûlent ta peau.

    Elle :
    Ne dis rien,
    Embrasse-moi quand tu voudras
    Je suis bien,
    L´amour est à côté de [D] toi.

    Lui :
    On est bien

    Lui :
    Monaco,
    28 degrés à l´ombre
    Tu ne dis plus un mot
    J´éteins ma cigarette, il fait encore plus chaud
    Tes lèvres ont le goût d´un fruit sauvage
    Et voilà,
    Comme une vague blonde
    Tu m´emportes déjà.

    Elle :
    Ne dis rien,
    L´amour est au-dessus de moi.

     

     


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  •  

     http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/07/18/31001-20140718ARTFIG00098-affaire-taubira-derives-sur-internet-comment-conjuguer-liberte-d-expression-et-antiracisme.php#xtor=AL-155-[Facebook]

     Mme Taubira l'indépendantiste énerve les nerfs du doudou.


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  • Le petit chat

    C'est un petit chat noir, effronté comme un page.
    Je le laisse jouer sur ma table, souvent.
    Quelquefois il s'assied sans faire de tapage;
    On dirait un joli presse-papier vivant.

    Rien de lui, pas un poil de sa toison ne bouge.
    Longtemps, il reste là, noir sur un feuillet blanc,
    A ces matous, tirant leur langue de drap rouge,
    Qu'on fait pour essuyer les plumes, ressemblant.

    Quand il s'amuse, il est extrêmement comique,
    Pataud et gracieux, tel un ourson drôlet.
    Souvent je m'accroupis pour suivre sa mimique
    Quand on met devant lui la soucoupe de lait.

    Tout d'abord de son nez délicat il le flaire,
    Le frôle; puis, à coups de langue très petits,
    Il le lampe; et dès lors il est à son affaire;
    Et l'on entend, pendant qu'il boit, un clapotis.

    Il boit, bougeant la queue et sans faire une pause,
    Et ne relève enfin son joli museau plat
    Que lorsqu'il a passé sa langue rêche et rose
    Partout, bien proprement débarbouillé le plat.

    Alors, il se pourlèche un moment les moustaches,
    Avec l'air étonné d'avoir déjà fini;
    Et, comme il s'aperçoit qu'il s'est fait quelques taches,
    Il relustre avec soin son pelage terni.

    Ses yeux jaunes et bleus sont comme deux agates;
    Il les ferme à-demi, parfois, en reniflant,
    Se renverse, ayant pris son museau dans ses pattes,
    Avec des airs de tigre étendu sur le flanc.

    Mais le voilà qui sort de cette nonchalance,
    Et, faisant le gros dos, il a l'air d'un manchon;
    Alors pour l'intriguer un peu, je lui balance,
    Au bout d'une ficelle invisible un bouchon.

    Il fuit en galopant et la mine effrayée,
    Puis revient au bouchon, le regarde, et d'abord
    Tient suspendue en l'air sa patte repliée,
    Puis l'abat, et saisit le bouchon et le mord.

    Je tire la ficelle, alors, sans qu'il le voie;
    Et le bouchon s'éloigne, et le chat noir le suit,
    Faisant des ronds avec sa patte qu'il envoie,
    Puis saute de côté, puis revient, puis refuit.

    Mais dès que je lui dis: "Il faut que je travaille;
    Venez vous asseoir là, sans faire le méchant!"
    Il s'assied ... Et j'entends, pendant que j'écrivaille,
    Le petit bruit mouillé qu'il fait en se léchant.


    Edmond Rostand

     

     


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  •  

    Tu ressembles aux étoiles
    Tu ne sors que la nuit
    Et tu vis comme un fou
    Tu ne sais pas faire de mal
    Tu as le coeur d´un ange
    Et le sourire d´un loup
    Tu joues avec la vie
    Tu joues avec l´amour
    Et pourvu que tu joues
    Tu triches avec le temps
    Tu tricheras toujours
    Et au fond tu t´en fous

    Tu as les yeux d´un homme
    Que tous les océans
    N´ont pas su retenir
    Tu as les yeux trop bleus
    Pour avoir eu le temps
    D´avoir des souvenirs
    Tu as les yeux trop grands
    Pour savoir où commence
    La frontière du désir
    Tu ne seras jamais malheureux
    Parce que... tu as des yeux

    A faire pleurer les femmes
    A leur faire des enfants
    A leur faire croire en Dieu
    A leur voler des larmes
    Comme ça en passant
    Parce que tu as des yeux
    A faire pleurer les femmes
    Leur donner le soleil
    Et les jeter au feu
    A leur voler leur âme
    Les faire crier d´amour
    Les faire aimer pour deux

    Tu dis que l´Amérique
    Tu la tiens dans tes bras
    Qu´elle ne te fait pas peur
    Tu dis que la musique
    Tu l´as au bout des doigts
    Tu la connais par coeur
    Tu te dis romantique
    Tu dis n´importe quoi
    Pourvu qu´il y ait des fleurs
    Tu peux me dire ce que tu veux
    Parce que tu as des yeux

    A faire pleurer les femmes
    Venise ou Amsterdam
    Peu importe, où tu veux
    Pour faire pleurer les femmes
    Tu joues de tout ton charme
    Jusqu´aux derniers aveux
    Pour voir pleurer les femmes
    Leur donner le soleil
    Et les jeter au feu
    Et leur voler leur âme
    Les faire crier d´amour
    Les faire aimer pour deux

    Tu fais pleurer les femmes.


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  • Lorsque ma main frémit si la tienne l'effleure, 
    Quand tu me vois pâlir, femme aux cheveux dorés, 
    Comme le premier jour, comme la première heure, 
    Rien qu'en touchant ta robe et ses plis adorés ;

    Quand tu vois que les mots me manquent pour te dire 
    Tout ce dont tu remplis mon sein tumultueux ; 
    Lorsqu'en me regardant tu sens que ton sourire 
    M'enivre par degrés et fait briller mes yeux ;

    Quand ma voix, sous le feu de ta douce prunelle, 
    Tremble en ma bouche émue impuissante à parler, 
    Comme un craintif oiseau tout à coup pris par l'aile 
    Qui frissonne éperdu sans pouvoir s'envoler ;

    Ô bel être créé pour des sphères meilleures, 
    Dis, après tant de deuils, de désespoirs, d'ennuis, 
    Et tant d'amers chagrins et tant de tristes heures 
    Qui souvent font tes jours plus mornes que des nuits ;

    Oh ! dis, ne sens-tu pas se lever dans ton âme 
    L'amour vrai, l'amour pur, adorable lueur, 
    L'amour, flambeau de l'homme, étoile de la femme, 
    Mystérieux soleil du monde intérieur !

    Ne sens-tu pas, dis-moi, passer sur ta paupière 
    Le souffle du matin, des ténèbres vainqueur ? 
    Ne vient-il pas des voix tout bas te dire : espère ! 
    N'entends-tu pas un chant dans l'ombre de ton coeur

    Oh ! recueille ce chant, âme blessée et fière !
    Cette aube qui se lève en toi, c'est le vrai jour. 
    Ne crains plus rien ! Dieu fit tes yeux pour la lumière, 
    Ton âme pour le ciel et ton coeur pour l'amour !

    Regarde rayonner sur ton destin moins sombre 
    Ce soleil de l'amour qui pour jamais te luit, 
    Qui, même après la mort, brille sorti de l'ombre, 
    Qui n'a pas de couchant et n'aura pas de nuit !

    Victor Hugo 


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