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Pendant que le marin, qui calcule et qui doute
Demande son chemin aux constellations ;
Pendant que le berger, l'oeil plein de visions,
Cherche au milieu des bois son étoile et sa route ;
Pendant que l'astronome, inondé de rayons,
Pèse un globe à travers des millions de lieues,
Moi, je cherche autre chose en ce ciel vaste et pur.
Mais que ce saphir sombre est un abîme obscur !
On ne peut distinguer, la nuit, les robes bleues
Des anges frissonnants qui glissent dans l'azur.Victor HUGO (1802-1885)
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Marie douceur c'est ainsi que tu me surnommes
Tu crois bien sûr me connaître mieux que personne
Marie colère existe aussi fais bien attention
Je te l'ai déjà dit cent mille fois sur tous les tons
Marie douceur a beaucoup beaucoup de patience
Oui mais un jour tu verras entrer dans la danse
Marie colère avec des éclairs dans les yeux
Je sais lequel aura le plus peur de nous deux
Marie douceur est avec toi bien trop gentille
Si tu persistes à regarder les autres filles
Marie colère ne sera plus du tout d'accord
Et sautera sur toi toutes griffes dehors
Marie douceur aime bien chanter des ballades
Mais ne t'y fies pas trop un bon conseil prends garde
Marie colère adore les éclats de voix
Alors choisis entre les autres filles et moi
Marie douceur c'est ainsi que tu me surnommes
Tu crois bien sûr me connaître mieux que personne
Marie colère est maintenant là devant toi
Marie douceur n'est plus qu'un souvenir déjà
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De la douceur, de la douceur, de la douceur !
Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante.
Même au fort du déduit parfois, vois-tu, l'amante
Doit avoir l'abandon paisible de la soeur.
Sois langoureuse, fais ta caresse endormante,
Bien égaux tes soupirs et ton regard berceur.
Va, l'étreinte jalouse et le spasme obsesseur
Ne valent pas un long baiser, même qui mente !
Mais dans ton cher coeur d'or, me dis-tu, mon enfant,
La fauve passion va sonnant l'olifant !...
Laisse-la trompeter à son aise, la gueuse !
Mets ton front sur mon front et ta main dans ma main,
Et fais-moi des serments que tu rompras demain,
Et pleurons jusqu'au jour, ô petite fougueuse !
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Elle file, file, file, file
La route qui va vers toi
Elle file, file, file, file
Cette route-là
Plus elle file, file, file, file
Et plus je suis fou de joie
Car je sais bien d´avance
Qu´au bout de cette route
Tu te jetteras dans mes bras.
L´aiguille marque cent-cinquante au compteur
Tiens bon, mon moteur!
Car il y a urgence dans mon cœur
Je fais la course au bonheur
Je fais la course au bonheur.
Tout défile, file, file, file
Là dans mon rétroviseur
Les grandes villes, villes, villes, villes
Les bois, les champs et les fleurs
Je ne viens pas t´enlever sur mon cheval
Comme un Roméo
Moi je viens sur une machine infernale
Un cabriolet huit chevaux
un cabriolet huit chevaux.
Et je file, file, file, file
T´offrir de t´aimer toujours
Oui je file, file, file, file
Sur la route de l´amour.
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