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un article de Leny paru sur Paris normandie.
http://www.paris-normandie.fr/article/societe/leny-escudero-le-combattant-de-giverny
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Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus...
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Femmes du monde ou bien putains
qui, bien souvent, êtes les mêmes
Femmes normales, stars ou boudins
femelles en tout genre, je vous aime
Même à la demiére des connes
je veux dédier ces quelques vers
issus de mon dégoût des hommes
et de leur morale guerrière
Car aucune femme sur la planète
n's'ra jamais plus con que son frère
ni plus fière ni plus malhonnête
à part, peut-être, Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
lorsque le sport devient la guerre
y'a pas de gonzesses, ou si peu
dans les hordes des supporters
Ces fanatiques fous furieux
abreuvés de haine et de bière
déifiant les crétins en bleu
insultant les salauds en vert
Y'a pas de gonzesse hooligan
imbécile et meurtrière
Y'en a pas, même en Grande-Bretagne
à part, bien sûr, Madame Thatcher
Femme je t'aime parce que
une bagnole entre les pognes
tu n'deviens pas aussi con qu'eux
ces pauvres tarés qui se cognent
Pour un phare un peu amoché
ou pour un doigt tendu bien haut
Y'en a qui vont jusqu'à flinguer
pour sauver leur autoradio
Le bras d'honneur de ces cons-là
aucune femme n'est assez vulgaire
pour l'employer à tour de bras
à part, peut-être, Madame Thatcher
{ From: http://www.elyrics.net }
Femme je t'aime parce que
tu vas pas mourir à la guerre
parc' que la vue d'une arme à feu
fait pas frissonner tes ovaires
Parc' que dans les rangs des chasseurs
qui dégomment la tourterelle
et occasionnellement les beurs
j'ai jamais vu une femelle
Pas une femme n'est assez minable
pour astiquer un revolver
et se sentir invulnérable
à part, bien sûr, Madame Thatcher
C'est pas d'un cerveau féminin
qu'est sortie la bombe atomique
et pas une femme n'a sur les mains
le sang des indiens d'Amérique
Palestiniens et Arméniens
témoignent du fond de leurs tombeaux
qu'un génocide c'est masculin
comme un SS, un torero
Dans cette putain d'humanité
les assassins sont tous des frères
pas une femme pour rivaliser
à part, peut-être, Madame Thatcher
Femme je t'aime, surtout, enfin
pour ta faiblesse et pour tes yeux
quand la force de l'homme ne tient
que dans son flingue ou dans sa queue
Et quand viendra l'heure dernière
l'enfer s'ra peuplé de crétins
jouant au foot ou à la guerre
à celui qui pisse le plus loin
Moi je me changerai en chien
si je peux rester sur la terre
et comme réverbère quotidien
je m'offrirai Madame Thatcher
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Fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
que le ciel azuré ne vire au mauve
penser ou passer à autre chose
vaudrait mieux
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
se dire qu´il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
comme une petite souris dans un coin d´alcôve
apercevoir le bout de sa queue rose
ses yeux fiévreux
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
se dire qu´il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
avoir parfois envie de crier sauve
qui peut savoir jusqu´au fond des choses
est malheureux
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
se dire qu´il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
croire aux cieux croire aux dieux
même quand tout nous semble odieux
que notre cœur est mis à sang et à feu
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
dis-moi que tu m´aimes encore si tu l´oses
j´aimerais que tu te trouves autre chose
de mieux
fuir le bonheur de peur qu´il ne se sauve
se dire qu´il y a over the rainbow
toujours plus haut le soleil above
radieux
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I just want to ask a question
Je veut juste poser une question
Who really cares ?
Qui se soucie réellement ?
To save a world in despair
De sauver un monde au désespoir
There'll come a time, when the world won't be singin'
Il viendra un moment, quand le monde cessera de chanter
Flowers won't grow, bells won't be ringin'
Les fleurs arrêteront de pousser, les cloches de sonner
Who really cares ?
Qui se soucie réellement ?
Who's willing to try to save a world
Qui voudrait essayer de sauver un monde
That's destined to die
Qui est destiné à mourir
When I look at the world it fills me with sorrow
Quand je regarde le monde, cela me remplie de peine
Little children today are really gonna suffer tomorrow
Les petits enfants d'aujourd'hui vont vraiment souffrir demain
Oh what a shame, such a bad way to live
Oh quelle honte, quelle mauvaise façon de vivre
All who is to blame, we can't stop livin'
Tout le monde est coupable, nous ne pouvons nous arrêter de vivre
Live, live for life
Vivre, de vivre pour la vie
But let live everybody
Mais laissez vivre tout le monde
Live life for the children
Vivez votre vie pour les enfants
Oh, for the children
Oh, pour les enfants
You see, let's save the children
Tu vois, essayons de sauver les enfants
Let's save all the children
Essayons de sauver tout les enfants
Save the babies, save the babies
Sauvons les bébés, sauvons les bébés
If you wanna love, you got to save the babies
Si tu veut aimer, tu te doit de sauver les bébés
All of the children
Tout les enfants
But who really cares
Mais qui se soucie
Who's willing to try
Qui voudrait essayer
Yes, to save a world
Oui, de sauver un mode
Yea, save our sweet world
Yea, sauvons notre doux monde
Save a world that is destined to die
Sauvons un monde qui est destiné à mourir
Oh, la, la, la, la, la, la, la
Oh, la, la, la, la, la, la, la
Oh, oh dig it everybody
Oh, oh bêchons la tous (1)(1) dans le sens : "chouchoutons la pour les enfants de demain"
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Mesdames, un conseil. Si vous cherchez un homme beau, riche et intelligent... prenez-en trois !(Coluche)
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Rêverie
Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.
Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !
Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
Avec les mille tours de ses palais de fées,
Brumeuse, denteler l'horizon violet !Victor HUGO (1802-1885)
(Recueil : Les orientales)
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