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Un Roi, ayant entendu parler d'un Sage dont l'enseignement était réputé dans la région, l'invita à dîner.
Le jour précédent l'invitation, le grand Maître se présenta au palais dans l'habit de mendiant qu'il portait parmi ses disciples. Personne ne fit attention à lui.
Il entra, mais n'eut pas même le temps d'arriver à la salle à manger : les pages du Roi, voyant ce mendiant souiller de sa présence le sol royal, le menèrent vers les cuisines où on lui offrit quelques restes.
Le Sage ne dit rien mais s'en alla comme il était venu.
Le lendemain, il revint chez le Roi, cette fois-ci vêtu de
son plus beau punjabi traditionnel : on lui réserva une place d'honneur au milieu des convives de haut rang.
Mais dès que les pages apportèrent les plats, la réaction du Sage surprit tout le monde: il prit la nourriture dans ses mains et en fit une boule qu'il mit dans ses poches.
Le Roi choisit de ne rien dire mais alors qu'on apportait
le dernier plat, le grand Maître plongea la main à l'intérieur et en retira une pleine poignée de riz qu'il répandit sur son manteau en disant:
« Tiens, c'est pour toi ».
Le Roi, n'y tenant plus lui lança:
« Serais-tu devenu fou, toi que l'on dit si sage ? »
Après un long silence, le Maître répondit:
« Je me suis présenté chez toi hier dans mon habit de mendiant et l'on m'a donné les restes comme à un chien. Aujourd'hui, j'arrive richement vêtu et on m'honore. C'est donc mon manteau que l'on invite, il est normal que ce soit lui qui se nourrisse. »
Sur quoi devons-nous juger autrui ?
Sur les apparences ou sur ce qu'il est vraiment ?
Comme ce Roi, nous sommes trop souvent méfiants et victimes des préjugés de notre caste, de notre famille, de notre condition sociale.
Nous fermons notre cour et notre raison avant de connaître la personne en face.
Avant de juger, écoutons ce que les autres ont à nous dire: nous recueillerons peut-être des secrets très utiles... et s'ils n'ont que de mauvaises paroles, nous saurons alors quoi faire pour les éviter
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Etre, renaître ma naissance
Dans une aube de craie
Sous la lune de sang
Aux termes d'un hiver mourant
Etre, émerger du silence
Voir briller au soleil
Les givres de mon cœur
Présage d'un printemps meilleur
Etre le fruit et la semence
Dans un sol épuisé
Et fleurir en exil
Comme un arbre éclaté d'avril
Etre, apprendre à me connaître
Garder les yeux ouverts
Et n'être rien qu'un être
De chair
[Répétition] :
Pour aimer jusqu'à la mort
Et au-delà peut-être
Etre l'âme séparée du corps
Pour aimer jusqu'à la mort
Même au-delà encore
Etre la voix de mes naufrages
Le verbe retrouvé
Lavé de tout défaut
Epousant le chemin des mots
Etre, échapper au chantage
De tous les lieux communs
Eteindre mes volcans
Dompter et chevaucher mon temps
Etre le geste qui engage
L'avenir repensé
Artisan du retour
Au simple rituel d'amour
Etre, mourir pour mieux renaître
Des mensonges d'antan
Et n'être rien qu'un être
Vivant
[Répétition]
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Le merveilleux désir d'aimer la vie Comme un regard ouvert sur l'infini Des rêves plus légers que les nuages Et l'amour partagé pour tout bagage Avoir en soi à chaque jour nouveau L'espoir de s'envoler toujours plus haut C'est autant de trésors quand on a pour porte-bonheur Le ciel au fond du coeur. Comme un feu dans la nuit Fleur de lumière qui nous conduit Fragile au vent mauvais Mais qui ne s'éteindra jamais Jamais... Les souvenirs fanés entre nos mains Les illusions perdues sur le chemin C'est autant qu'on oublie quand on sait garder à chaque heure Le ciel au fond du coeur. SOLO Savoir les mots qui font chanter le vent Pour découvrir le sourire d'un enfant L'emmener dans un grand livre d'images Retrouver avec lui à chaque page Le merveilleux désir d'aimer la vie Comme un regard ouvert sur l'infini C'est autant de trésors quand on a pour porte-bonheur Le ciel au fond du coeur
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Grand-père suivait en chantant
La route qui mène à cent ans.
La mort lui fit, au coin d'un bois,
L' coup du pèr' François.
L'avait donné de son vivant
Tant de bonheur à ses enfants
Qu'on fit, pour lui en savoir gré,
Tout pour l'enterrer.Et l'on courut à toutes jam-
-Bes quérir une bière, mais...
Comme on était légers d'argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés."Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices,
Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse...
Les morts de basse conditions
C'est pas de ma juridiction."Or, j'avais hérité d' grand-père
Un' pair' de bott's pointu's.
S'il y a des coups d' pied que'que part qui s' perdent,
C'lui-là toucha son but.C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (bis)
Ah ! c'est pas joli...
Ah ! c'est pas poli...
A un' fess' qui dit merde à l'autre.Bon papa,
Ne t'en fais pas
Nous en viendrons
A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond.Le mieux à faire et le plus court,
Pour qu' l'enterrement suivît son cours,
Fut de borner nos prétentions
A un' bièr' d'occasion.
Contre un pot de miel on acquit
Les quatre planches d'un mort qui
Rêvait d'offrir quelques douceurs
A une âme soeur.Et l'on courut à toutes jam-
-Bes quérir un corbillard, mais...
Comme on était légers d'argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés."Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices,
Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse...
Les morts de basse condition,
C'est pas de ma juridiction."Ma bott' partit, mais je m' refuse
De dit' vers quel endroit,
Ça rendrait les dames confuses
Et je n'en ai pas le droit.C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (bis)
Ah ! c'est pas joli...
Ah ! c'est pas poli...
A un' fess' qui dit merde à l'autre.Bon papa,
Ne t'en fais pas
Nous en viendrons
A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond.Le mieux à faire et le plus court,
Pour qu' l'enterrement suivît son cours,
Fut de porter sur notre dos
L' funèbre fardeau.
S'il eût pu revivre un instant,
Grand-père aurait été content
D'aller à sa dernier' demeur'
Comme un empereur.
Et l'on courut à toutes jam-
-Bes quérir un goupillon, mais...
Comme on était légers d'argent,
Le marchand nous reçut à bras fermés."Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices,
Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse...
Les morts de basse condition,
C'est pas de ma bénédiction."Avant même que le vicaire
Ait pu lâcher un cri,
J' lui bottai l' cul au nom du Pèr',
Du Fils et du Saint-Esprit.C'est depuis ce temps-là que le bon apôtre (bis)
Ah ! c'est pas joli...
Ah ! c'est pas poli...
A un' fess' qui dit merde à l'autre.Bon papa,
Ne t'en fais pas
Nous en viendrons
A bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond. (bis)
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Quand je croise dans la rue
Un couple d'inconnus
Dont la tête se penche
Vers le sol parce que les cieux
Déjà s'approchent d'eux
Et de leurs têtes blanches
Il y a comme une peur
Qui m'oppresse le coeur
Une voix qui résonne
Ils ont dû pour vivre vieux
Souvent fermer les yeux
Et dire "je te pardonne"
Ils ont dû pour vivre vieux
Souvent fermer les yeux
Et dire "je te pardonne"
Lorsque arrivera le temps
De not'dernier printemps
Le temps des souvenances
Nous donn'rons not'bel argent
Pour nous payer comptant
Un peu d'eau de jouvence
Puis comme des pélerins
Referons le chemin
Dont l'ombre nous fut tendre
A l'emplacement des lieux
Où brûla notre feu
Nous trouverons des cendres
A l'emplacement des lieux
Où brûla notre feu
Nous trouverons des cendres
Maintenant c'est l'âge d'or
Ton miroir peut encore te dire
"Tu es belle"
Mais quand les rides viendront
Raviner notre front
Faudra vivre avec elles
Alors fais-moi des souv'nirs
Pour que je voie venir
Sans crainte ma vieillesse
Nous serons au long des jours
Riches d'un autre amour
Que donne la tendresse
Nous serons au long des jours
Riches d'un autre amour
Que donne la tendresseParoles et Musique: Leny Escudero 1965
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roi d'espagne ?pour le reveur ,ne merite mème pas le nom HUMAIN
J'ai dit à mes enfants, mes bébés éléphants
"Regardez l'homme blanc, ça, c'est un président
C'est celui qui sourit et qui tient un fusil
Il dirige un pays où y a pas d'éléphants
- Qu'est-ce qu'ils ont donc là-bas?"
"Ils ont pas d'éléphants mais ils ont des moutons
Des troupeaux de moutons et puis un président
- Qu'est-ce qu'ils font ces moutons?
- Ils ont jamais le temps
- Et lui, qu'est-ce qu'il fait là?
- Il vient pour tuer le temps
- Est-ce qu'il a des enfants, ce monsieur Président?"
M'ont demandé mes enfants en langage éléphant
"Oui, bien sûr, il en a et quand ils seront grands
Ils iront à l'ENA, ils seront présidents
- Où est-ce que c'est l'ENA?"
" Où est-ce que c'est l'ENA? Est-ce que c'est loin d'ici?
Est-ce que c'est au Kenya?
- Mais non, c'est à Paris
- Et Paris, où est-ce que c'est?
- C'est derrière la prairie
Bon, maintenant, ça suffit, il commence à tirer!"
Ils ont eu le vieux Paul qui pouvait plus courir
Mauricette et Frédo qui se grattaient le dos
Ils étaient sans défense, je dis pas ça pour rire
Ç'aurait pu être pire, on a eu de la chance
Qu'est-ce qu'ils ont donc là-bas?
Nous, on vit bien au chaud, au fin fond de la brousse
On se pousse au bord de l'eau et là, on s'éclabousse
On fait partir les mouches qui sont dans nos oreilles
Après, on prend des douches à poil sous le soleil
On n'est pas bien sauvages, juste un peu corpulents
L'œil tout rond, pas méchants, plutôt dans les nuages
On voyage à pas lents, c'est pour ça qu'on est sages
On vient du fond des âges, d'avant les présidents
"Où est-ce que c'est l'ENA?"
Le roi d’Espagne a été privé de son poste de président d’honneur de la branche espagnole du WWF suite à sa polémique chasse à l’éléphant au Botswana
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