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Pierre Bachelet -- Emmanuelle 1974 avec lyrics, Paroles
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
Tu es encore
Presque une enfant
Tu n'as connu
Qu'un seul amant
Mais à vingt ans
Pour rester sage
L'amour est un
Trop long voyage
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
L'amour à cœur
Tu l'as rêvé
L'amour à corps
Tu l'as trouvé
Tu es en somme
Devant les hommes
Comme un soupir
Sur leur désir
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu
Tu es si belle
Emmanuelle
Cherche le cœur
Trouve les pleurs
Cherche toujours
Cherche plus loin
Viendra l'amour
Sur ton chemin
Mélodie d'amour chante le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chante le
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Ont-ils oublié leurs promesses?
Au moindre rire, au moindre geste
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste
N'est-il péché que de jeunesse?
N'est-il passé que rien ne laisse?
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part et l'autre reste
Reste chez toi
Vieillis sans moi
Ne m'appelle plus
Efface-moi
Déchire mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu reviendras
Geste d'amour et de tendresse
Tels deux oiseaux en mal d'ivresse
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste
Sont-ils chagrins dès qu'ils vous blessent?
Au lendemain de maladresses
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part, et l'autre reste
De tristes adieux
Que d'illusions
Si c'est un jeu
Ce sera non
Rends-moi mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu comprendras
De tristes adieux
Que d'illusions
Si c'est un jeu
Ce sera non
Rends-moi mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu comprendras
Ils n'oublieront pas leurs promesses
Ils s'écriront aux mêmes adresses
Les grands amours se reconnaissent
Lorsque l'un part et l'autre reste
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La tendresse est l'oxygène de l'amour.
Pour un peu de tendresse
Je donnerais les diamants
Que le diable caresse
Dans mes coffres d’argent
Pourquoi crois-tu la belle
Que les marins au port
Vident leurs escarcelles
Pour offrir des trésors
A de fausses princesses
Pour un peu de tendressePour un peu de tendresse
Je changerais de visage
Je changerais d’ivresse
Je changerais de langage
Pourquoi crois-tu la belle
Qu’au sommet de leurs chants
Empereurs et ménestrels
Abandonnent souvent
Puissances et richesses
Pour un peu de tendressePour un peu de tendresse
Je t’offrirais le temps
Qu’il reste de jeunesse
À l’été finissant
Pourquoi crois-tu la belle
Que monte ma chanson
Vers la claire dentelle
Qui danse sur ton front
Penché vers ma détresse
Pour un peu de tendresse
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Voilà, c'est fini
On a tant ressassé les mêmes théories
On a tellement tiré chacun de notre côté
Que voilà, c'est fini
Trouve un autre rocher petite huître perlée
Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez
Car c'est fini...hum, c'est fini
Voilà, c'est fini
On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare
J'te dis seulement bonjour et fais gaffe à l'amour
Voilà, c'est fini
Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais
Peut-être après-demain je te retrouverai
Car c'est fini...hum, c'est fini
J'ai fini par me dire qu'on éviterait le pire
Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer
J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir
Et que même si c'est non, et que même si c'est con
Tous les deux nous savons que de toute façon
Voilà, c'est fini
Ne sois jamais amère, reste toujours sincère
T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu
Voilà, c'est fini
Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées
La foule nous emporte chacun de nôtre côté
C'est fini...hum, c'est fini
Voilà, c'est fini
Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit
Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis
C'est fini...hum, c'est fini, c'est fini, c'est fini
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Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n´ont plus d´illusions et n´ont qu´un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d´antan
Que l´on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d´avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d´hier
Et d´avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières?
Et s´ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d´argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends?
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s´ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s´ils sortent encore bras dessus, bras dessous, tout habillés de raide
C´est pour suivre au soleil l´enterrement d´un plus vieux, l´enterrement d´une plus laide
Et le temps d´un sanglot, oublier toute une heure la pendule d´argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s´endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l´autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n´importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s´excusant déjà de n´être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d´argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t´attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
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