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Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
Victor Hugo.
(1802-1885)
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Elle :
J´ai rêvé cette nuit que je faisais l´amour
J´ai rêvé cette nuit que j´étais près de toi
J´ai rêvé cette nuit qu´on m´apprenait l´amour
Que j´étais près de toi et toi tout près de moi.
Lui :
Je t´apprendrai l´amour
Avec des gestes tendres
Je te dirai les mots
Que tu rêves d´entendre
Je te découvrirai
Pour la première fois
Quand tu vas t´endormir
Dormir tout près de moi.
Je t´apprendrai la nuit
Dans sa langueur profonde
Sur le même océan
Nous quitterons le monde
Et le premier soleil
Glissera sur ta peau
Impatient de t´offrir
D´autres matins nouveaux
Elle : Apprends-moi l´amour
Lui : Je t´apprendrai l´amour
Elle : Tu m´emmèneras où?
Lui : Ici, là-bas, partout
Elle : Ça durera des jours
Lui : Ça durera toujours!
Lui :
Je t´apprendrai la vie
Et ses joies et ses craintes
Je me ferai douceur
Pour étouffer tes plaintes
Et ton printemps si pur
Verra naître l´été
Quand tu deviendras femme
Pour mon éternité.
Je t´apprendrai l´amour
Avec des gestes tendres
Je te dirai les mots
Que tu rêves d´entendre
Je t´apprendrai par coeur
Sur le bout de mes doigts
Quand tu deviendras femme
Pour la première fois.
Elle : Apprends-moi l´amour
Lui : Je t´apprendrai l´amour
Elle : Tu m´emmèneras où?
Lui : Ici, là-bas, partout
Elle : Ça durera des jours
Lui : Ça durera toujours!
Elle : Apprends-moi l´amour
Lui : Je t´apprendrai l´amour
Elle : Tu m´emmèneras où?
Lui : Ici, là-bas, partout
Elle : Ça durera des jours
Lui : Ça durera toujours!
Elle : Tu m´apprendras? Promis?
Lui : Juré!
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A Malypense, un jour,
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer
A Malypense
L'amour on le montre du doigt
Ils ne sont pas mariés devant la loi
A Malypense
J'ai eu peur d'aimer au grand jour
La moindre rumeur
Torturait mon coeur
Chassant le bonheur, mon amour
A Malypense, un jour
Si revient mon amour
Je lui dirai tout bas
Rappelle-toi
Rappelle-toi le temps
Le temps de nos quinze ans
Nous devions nous cacher
Pour nous aimer
A Malypense
Chacun meurt avec ses regrets
Oui, mais aujourd'hui pour t'aimer
A Malypense,
Je ferai battre le tambour
Chez chaque voisin
Pour qu'il sache bien
Que tu me reviens, mon amour
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Un goût d'alcool déchire ma peau
Tous mes bateaux portent ton drapeau
Tu as brûlé mes avions de papier
Sur mon journal, tu fais la cover
Des fleurs du mal étouffent mon cœur
J'écris ton nom sur les nuits de janvier
(Refrain:)
J'ai le blues de toi
De tes silences tendres et de ta voix
Oui j'ai le blues de toi
Sans qui j'ai tant de mal à être moi
J'avais envie de faire mon ciel dans ton enfer
Simplement fou je crois
Le blues de toi
Nos souvenirs explosent ma tête
Notre avenir est un vieux gadget
Une aventure que tu as oubliée
Et tes violons de mélancolie
Me font un long solo de folie
Tu es partout sur mon calendrier
(Refrain)...
Un goût d'alcool déchire ma peau
Tous mes bateaux portent ton drapeau
Tu as brûlé mes avions de papier
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Un´ petit´ fille en pleurs
Dans une ville en pluie
Et moi qui cours après
Et moi qui cours après au milieu de la nuit
Mais qu´est-c´que j´lui ai fait?
Une petite idiot´ qui me joue la grande scène
De la femm´ délaissée
Et qui veut me fair´ croir´ qu´elle va se noyer!
C´est d´quel côté la Seine?
Mais qu´est-c´que j´lui ai fait?
Mais qu´est-c´ qui lui a pris?
Mais qu´est-c´ qu´elle´ me reproche?
Lorsque je l´ai trompée, ell´ l´a jamais appris
C´est pas ell´ qui s´approche?
Tu m´aim´s vraiment dis-moi
Tu m´aim´s, tu m´aim´s, tu m´aim´s,
C´est tout ce qu´ell´ sait dire
En bouffant, en m´rasant,
Quand je voudrais dormir
Faut lui dir´ que je l´aime!
Un´ petit´ fille en pleurs dans une ville en pluie
Où est-ell´ Nom de Dieu!
Elle a dû remonter par la rue d´Rivoli
J´ai d´la flott´ plein les yeux
Parc´ qu´elle avait rêvé je ne sais quel amour
Absolu, éternel
Il faudrait ne penser, n´exister que pour elle
Chaque nuit, chaque jour
Voilà ce qu´elle voudrait. Seulement y a la vie
Seulement y a le temps
Et le moment fatal où le vilain mari
Tue le prince charmant
L´amour, son bel amour, il ne vaut pas bien cher
Contre un calendrier
Le batt´ment de son cœur, la douceur de sa chair...
Je les ai oubliés.
Où donc est-ell´ partie?
Voilà qu´il pleut des cordes
Mon Dieu regardez-moi
Me voilà comme un con, place de la Concorde!
Ça y est, je la vois
Attends-moi!
Attends-moi!
Je t´aime!
Je t´aime!
Je t´aime!
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