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En 1953, Gabrielle Grandière, alors institutrice à Alençon, a composé une petite comptine pour ses élèves. Elle était loin d'imaginer que cette chanson s'installerait dans toutes les mémoires.
A 92 ans aujourd'hui, cette habitante de Ruaudin ne comprend toujours pas le succès de ce tube, surtout qu'elle estime avoir écrit depuis de bien meilleures choses, notamment d'autres comptines, des romans mais aussi une comédie musicale.
Mais pour "Le Maine Libre", elle accepte de revenir sur son succès planétaire.
Le rêveur est content il va s'endormir moins bête, mais surtout avec un souvenir d'enfance.
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C'est un peu une déclaration que je te fais car il est temps je crois
Quand certains rêvent de nations de football ou de vrais combats
Moi c'est vers toi que je tends les bras
Quand ça ne va pas
Ma cervelle et mes sentiments
Je te les donne
Ils sont pour toi
Le reste on en reparlera
Le reste on en reparlera
Le reste on en reparlera
Pour vivre avec toi
Tu es mon chez moi
Mon premier et mon second choix
Mon rêve d'absolu qui ne tarit pas
Je te dois mes premiers frissons
Et mes premiers coups sur les doigts
Mais pour un mot une chanson
J'aurais donné n'importe quoi
Malgré tous mes démons
Les menottes que j'ai aux bras
Si je te quitte pour de bon
Le lendemain je cours vers toi
Le reste on en reparlera
Pour vivre avec toi
C'est un peu une déclaration
Même si je sais que tu n'es pas
Le remède ni la solution
Tu n'es qu'une attelle à mon bras
Ce petit rien qui nous lie
Aux autres quand ça ne va pas
Un ultime langage de survie
Qui remet le monde à l'endroit
Le reste on en reparlera
Pour vivre avec toi
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Une des premières chansons de Lény (1963), tellement d'actualité.
Il y a longtemps de ça
Et longtemps de nuits blanches
Qu'il est parti de là
Chercher d'autres dimanches
Mais le givre est venu
Se coller à sa branche
Et parce que sa vie flanche
Clovis est revenu
Il ne rapporte rien
Qui se perde ou se garde
L'étoile du matin
Est à qui la regarde
Il a gagné-perdu
Mais voici la camarde
Tremblant sous quelques hardes
Clovis est revenu
Il va rasant les murs
Les murs gris de décembre
Il a peur, n'est pas sûr
Si on allait le prendre
Mais on l'a reconnu
Et déjà, on l'entraîne
Une main prend la sienne
Clovis est revenu
C'est Noël aujourd'hui
Clovis tu es des nôtres
Noël, j'en remercie
C'est doux d'être des vôtres
On te croyait perdu
Mais écoute les rires
Ils sont heureux de dire
Clovis est revenu
Il a baissé le nez
Pour cacher une larme
Mais c'est bon de pleurer
Quand on a chaud à l'âme
Le cœur au bord des cieux
Car l'amitié est bonne
Cette nuit-là, un homme
S'est endormi heureux
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Voilà combien de jours, voilà combien de nuits,
Voilà combien de temps que tu es reparti,
Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage,
Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage,
Au printemps, tu verras, je serai de retour,
Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour,
Nous irons voir ensemble les jardins refleuris,
Et déambulerons dans les rues de Paris,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois,
A voir Paris si beau dans cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne,
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine,
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne,
Ton image me hante, je te parle tout bas,
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus,
J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours,
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour,
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir,
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs,
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille,
J'irai me réchauffer à un autre soleil,
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin,
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins,
Dis, quand reviendras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que tout le temps qui passe,
Ne se rattrape guère,
Que tout le temps perdu,
Ne se rattrape plus..
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Ce n'est qu'un point de poésie
Dans le ciel des matins de pluie
Le satin rose de ta peau
Que je caresse avec des mots
C'est un baiser un peu futile
Dans un tendre matin d'avril
C'est une bouteille à la mer
Une oasis dans le désert
Une chanson
C'est trois fois rien une chanson
C'est du champagne un frisson
Une chanson
Une chanson
A quoi ça sert une chanson
Ça dure à peine une saison
Une chanson
Ce n'est qu'un point dans l'infini
Un petit bout de mélodie
Que l'on invente sur un piano
Et qu'on habille avec des mots
C'est un prénom sur une page
Un jour un mois juste une image
Et dans le fleuve d'aujourd'hui
C'est sûrement toute ma vie
Une chanson
C'est trois fois rien une chanson
C'est du champagne un frisson
Une chanson
Une chanson
C'est peu de choses une chanson
Mais dis-moi c'que nous ferions
S'il n'y avait plus de chansons
Une chanson
C'est trois fois rien une chanson
C'est du champagne un frisson
Une chanson
Une chanson
C'est peu de chose une chanson
Mais dis-moi c'que nous ferions
S'il n'y avait plus de chansonsParoles: S.Makhno. Musique: Charles Dumont 1977
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